L'e-constat arrive le 1er décembre

Bien que le constat papier ait encore de beaux jours devant lui, sa transition vers une version tout numérique – aussi longue et incertaine soit-elle – débutera le 1er décembre prochain. C'est en effet à cette date que l'application e-constat auto, développée par l'Association française de l'assurance (AFA) et les représentants des différentes compagnies nationales, fera son apparition gratuitement sur smartphone en étant téléchargeable sur Apple Store et Google Play, soit deux acteurs qui représentent à eux seuls plus de trois appareils sur quatre en France.

Et alors qu'il semble acquis que la greffe prendra du temps et que les vieux reflexes perdureront pendant encore de longues années, ses concepteurs ont tout fait pour rendre leur innovation pratique. Il est ainsi possible de pré-remplir ses informations personnelles pour, le jour venu, n'avoir à remplir qu'un constat numérique réduit qui reprend les mêmes termes et les mêmes couleurs que la version traditionnelle. Côté plus-value, l'application propose ainsi une aide aux remplissages, géolocalise l'accident et permet d'ajouter des photos.

Le meilleur allié de la télé-expertise ?

Autre atout, le si fastidieux croquis est ici simplifié. L'utilisateur dessine sur son smartphone l'environnement et ajoute aux besoins panneaux, noms des rues et autres détails tout en disposant les véhicules accidentés. Cette étape passée, le constat est alors signé électroniquement, puis envoyé à la compagnie d'assurance. Parallèlement, un SMS de confirmation est envoyé à l'assuré ainsi qu'un mail avec le récapitulatif de la déclaration sous fichier PDF.

L'e-constat se montre également extrêmement flexible puisque celui-ci peut être utilisé par deux assurés sur un même appareil, par deux assurés sur deux appareils différents connectés en Bluetooth, ou par un seul assuré pendant que le second remplit le formulaire papier. Avec ce système et bien qu'elles refusent d'avancer le moindre chiffre, les compagnies d'assurance espèrent accélérer considérablement les procédures d'indemnisations. Laissé à leur libre arbitre, le recours à la télé-expertise devrait quant à lui se développer, bien aidé par la possibilité d'ajouter des photos à la déclaration de sinistre.