L'automobile offre une bonne insertion professionnelle

"Sept mois après leur examen, 60% des apprentis sont en emploi", reconnaît l'Anfa, dans la dernière lettre de son Observatoire. Cela représente trois points de plus que la moyenne du taux d'emploi des autres spécialités de l'apprentissage, telles que l'agriculture ou l'hôtellerie. "Toutefois, le taux d'emploi des apprentis a perdu quinze points en dix ans", ajoute l'organisation, ramenant ces bonnes statistiques dans le contexte post-crise.

La tendance est similaire pour les contrats de professionnalisation : "Avec un taux d'emploi de 70% hors CQP (Certificat de qualification professionnelle), ces jeunes s'insèrent globalement bien", convient l'Anfa. Ici, le taux est de cinq points supérieur aux autres domaines. En se penchant davantage sur les cursus en apprentissage, l'association décèle que la filière VI a le plus fort taux d'emploi (75%), suivie de la maintenance des véhicules particuliers (60%) et de la carrosserie (56%).

Aussi, le niveau avancé de qualification favorise-t-il l'emploi : 70% des Bac Pro MVA (maintenance des véhicules automobiles) et 84% des BTS AVA (après-vente automobile) sont en emploi. Enfin, l'Anfa précise que le CDI est toujours le contrat majoritaire pour les apprentis. Il représente en effet 59% des emplois, dont 70% s'exercent dans le secteur auto. En contrat de professionnalisation, ce taux grimpe même à 81%.