S'abonner
Services

L'assurance dans la tourmente

Publié le 21 octobre 2011

Par Armindo Dias
2 min de lecture
En période de crise, le secteur peut jouer un rôle d'amortisseur économique mais aussi de stabilisateur des dettes souveraines, a rappelé récemment Bernard Spitz, le président de la Fédération Française des Sociétés d'Assurance (FFSA).
En période de crise, le secteur peut jouer un rôle d'amortisseur économique mais aussi de stabilisateur des dettes souveraines, a rappelé récemment Bernard Spitz, le président de la Fédération Française des Sociétés d'Assurance (FFSA).

Les assureurs ont mauvaise réputation alors qu'ils jouent un rôle d'amortisseur et de stabilisateur dans tous les pays où ils sont bien implantés. C'est en substance le message qu'a tenu à faire passer Bernard Spitz à l'occasion de la 12e leçon inaugurale du Master 218 Assurance et Gestion du Risque de l'Université Paris Dauphine. "Les actifs des assureurs reposent pour un tiers sur des obligations d'Etat et pour un tiers sur des obligations d'entreprises, notamment des PME-PMI", a souligné le président de la FFSA. Les investissements investis par les assureurs dans des entreprises françaises représentent plusieurs milliards d'euros. Autant dire donc que le secteur ne souhaite pas être victime d'un nouvel ordre économique trop contraignant, cela pouvant, au final, avoir une incidence sur le tissu économique français.

Une part substantielle dans la hausse des prélèvements obligatoires

"Les assureurs ont rempli leur contrat dans tous les sens du terme en 2010", a aussi rappelé Bernard Spitz. Les professionnels l'ont rempli individuellement envers chacun de leurs assurés et collectivement "si l’on tient compte du fardeau fiscal sans précédent qui s’est imposé à eux". "Notre secteur s’est vu imputer au terme de la discussion budgétaire de l’hiver dernier, une part substantielle de la hausse des prélèvements obligatoires, a poursuivi le président de la FFSA. 5.2 Mds, c’est très au-delà de son poids dans l’économie et c’est plus que tout autre secteur de l’assurance dans n'importe quel autre pays en Europe". La profession ne compte pourtant pas rester les bras croisés face à la nouvelle donne économique, notamment pour ce qui est des dettes souveraines. Pour preuve : elle est prête à jouer un rôle dans le domaine de la dépendance. "Les assureurs ont un rôle à jouer via leurs investissements mais aussi des offres de protection, qui peuvent donner lieu à des partenariats public-privé, a lancé Bernard Spitz. Nous pouvons assurer de nouveaux risques."

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle