La mauvaise passe continue pour Uber

Uber traverse une très mauvaise passe ! En effet, la société de VTC accumule les affaires depuis quelques jours, notamment en Inde, en France et aux Etats-Unis. En Inde, l'un de ses chauffeurs a été accusé de viol sur une passagère, ce qui a de suite entraîné l'interdiction de la société à New Delhi. En France, plusieurs chauffeurs inscrits sur UberPop ont été interpellés à Bordeaux et à Lyon pour travail dissimulé et exercice illégal de la profession de taxi*.

Des chauffeurs passibles de 3 ans d'emprisonnement

Selon le quotidien lyonnais Le Progrès, une quinzaine de chauffeurs ont été interpellés dans la capitale des Gaules depuis le mois de mai et les trois premiers chauffeurs présentés au tribunal correctionnel ont été condamnés à des amendes allant de 500 à 1500€. Et ils s'en sortent plutôt bien, le travail dissimulé et l'exercice illégal de la profession de taxi étant passibles de trois ans d'emprisonnement et de 45000€ d'amende.

L'innovation, mais aussi le respect de la loi

Outre-Atlantique, des procureurs de districts de Los Angeles et de San Francisco ont attaqué Uber pour tromperie sur le passé de ses chauffeurs, non-respect des frais applicables dans les aéroports et, enfin, application de tarifs non approuvés par l'Etat de Californie. "Ce type d'entreprises peut être innovant en n'ignorant pas les lois qui protègent les consommateurs", ont rappelé les procureurs. En tout cas, Uber doit d'ores et déjà s'attendre à "passer à la caisse". Dans une affaire similaire, Lyft a accepté de verser 500000 dollars de pénalités. A noter enfin qu'UberPop vient tout juste d'être interdit aux Pays-Bas et en Espagne.

*UberPop est l'offre de transports entre particuliers de la société de VTC, une offre pour laquelle elle a déjà été condamnée à une amende de 100000€ et qui pourrait être prochainement interdite suite à un dépôt de plainte de la part des sociétés LeCab, Greentomatocars et Transdev Shuttle France.