La franchise reste très attractive

Les franchisés sont chanceux. C'est du moins la conclusion qu'il convient de tirer de la dernière enquête annuelle sur la franchise de la Banque Populaire et de la Fédération Française de la Franchise (elle a été réalisée auprès d'entreprises franchisées du 12 au 21 juillet et de franchiseurs du 1er août au 16 septembre, en partenariat avec le Figaro Economique). Elle révèle que les franchisés sont optimistes à 77 %, leurs sujets d'inquiétude portant moins sur le contexte économique actuel que sur le comportement de la clientèle face à la concurrence et aux nouvelles technologies. A ce titre, les franchisés aimeraient pouvoir développer le paiement par téléphone portable à hauteur de 52 %. En tout cas, jusqu'ici, les franchisés peuvent déjà se satisfaire d'avoir échappé à la crise.

Des développements à l'international

Leur chiffre d'affaires médian est passé de 510 000 euros en 2010 à 520 000 euros en 2011 (440 000 en 2009). Dans le même temps, les équipes des points de vente en franchise sont passées de 7 à 9 salariés en moyenne. "Il semble que la franchise résiste mieux à la crise", analyse la Banque Populaire. Et les franchiseurs sont bien évidemment de cet avis. Ils ont d'ailleurs fait savoir qu'ils considéraient qu'un franchisé résistait mieux à la crise qu'un professionnel isolé à 97 % (77 % en 2010).

Les franchiseurs ne se reposent pas pour autant sur leurs lauriers. Si près d'un tiers des réseaux ont déjà des points de vente à l'étranger, ils sont encore 29 % à envisager de se développer à l'international d'ici à la fin 2013. Ils sont déjà 39 % à avoir adopté une stratégie multicanal et 65 % à avoir pris en compte les réseaux sociaux dans leur stratégie de communication.  Non, la franchise n'est pas à la traîne par rapport au commerce intégré.