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La Feda fait entendre sa voix contre les ZFE à quelques jours des élections

Publié le 17 juin 2021

Par Catherine Leroy
2 min de lecture
La Feda a décidé d'alerter les candidats aux élections régionales et départementales. Pour le syndicat, les risques de la mise en place des zones à faibles émissions, dans 45 métropoles à l'horizon 2025, sont trop grands.
La Feda milite pour que les ZFE ne deviennent pas des zones à forte exclusion.

 

Depuis ce 17 juin 2021, la Feda (Fédération de la distribution automobile) a démarré une campagne d'information, dans plusieurs quotidiens régionaux et nationaux, pour alerter sur les conséquences prévisibles de l’instauration dans les métropoles des ZFE-m. Cette opération cible tout particulièrement les futurs élus, à la veille des élections régionales et départementales.

 

A lire également : Déjà 6,4 millions de véhicules concernés par les ZFE en France

 

La Feda demande notamment aux élus nationaux de réviser leur copie pour éviter que ces ZFE ne se transforment en zones à forte exclusion. La fédération rappelle, en effet, que cette mesure devrait interdire l’accès aux métropoles à 75 % des véhicules actuellement en circulation. Déjà initiés dans 10 métropoles, après l’adoption de la Lom fin 2019, ces dispositifs seront étendus à 35 agglomérations supplémentaires d’ici à 2024.

 

La Feda appelle à un assouplissement des règles

 

Face à ces perspectives, la Feda invite les candidats aux élections régionales et départementales, à prendre la mesure de ce qui attend les populations vivant dans et aux abords des métropoles.

 

Concrètement, dans trois ans, l’écrasante majorité des Français utilisant leur véhicule pour se rendre dans les métropoles ou y circuler ne pourront plus le faire. Cette mesure impactera ainsi les ménages français les plus modestes. Ceux n’ayant pas les moyens de changer leur véhicule, se verront priver de leur liberté de circuler“, insiste l’organisation professionnelle, qui estime que les conséquences de ces ZFE seront particulièrement dures pour les classes moyennes et populaires.

 

Dans ce contexte, la Feda préconise donc d’assouplir les règles actuelles en permettant aux véhicules Crit’Air 3 de circuler au moins jusqu’en 2024 et aux Crit’Air 2 (représentant 40 % du parc) d’accéder aux métropoles au moins jusqu’en 2028. “Il s’agit de laisser le temps aux Français, et particulièrement aux moins aisés d’entre eux, d’opérer ce changement majeur dans un laps de temps acceptable et réaliste“, conclut-elle.

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