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La F-City, à la croisée des chemins

Publié le 18 janvier 2011

Par Frédéric Richard
2 min de lecture
F-city n’est pas une voiture, mais un concept, un objet de mobilité. Lors d’un bref galop d’essai dans Paris, nous avons rencontré le staff de FAM qui nous a expliqué sa vision de la mobilité urbaine.
La F-City marque les esprits par un design vraiment très particulier… Assurément, c’est un véhicule différenciant, à destination des collectivités, des artisans…

La F-City est un OVNI dans le paysage automobile français. Proposé par le constructeur français FAM, basé à Montbéliard, ce petit véhicule urbain électrique ne fait, de prime abord, pas le poids face aux produits qui vont bientôt envahir les showrooms des grands constructeurs. Finitions loin d’être avantageuses, freinage limite, piètres performances, la F-City semble n’avoir que peu d’avenir. C’est la raison pour laquelle il nous a semblé indispensable de rencontrer les dirigeants de la société, afin de comprendre leur modèle économique et savoir comment ils imaginent la commercialisation d’un tel véhicule.

“On ne se positionne pas du tout comme Peugeot ou Citroën. Notre véhicule est tout d’abord un quadricycle à moteur, un statut qui se situe entre la voiture sans permis et la voiture normale. A ce titre, rien d’étonnant à ce qu’elle ne présente pas les mêmes caractéristiques. Au niveau de la performance déjà. Nous limitons volontairement et légalement la vitesse à 65 km/h. Par ailleurs, nous sommes plus près du gabarit d’une Smart que de celui des i-MIEV et autres iOn…” entame Pierre Goll, président de FAM Automobiles.

Néanmoins, il admet être en train de travailler sur l’homologation de la F-City en M1, c’est-à-dire comme une voiture “normale”. “Pour cela, nous devons passer les différentes épreuves relatives aux crashs tests, à l’arrachement des ceintures de sécurité, etc. C’est un autre monde, mais cela va permettre d’étendre le marché potentiel de la F-City”, reconnaît-il.

Pour l’heure, ce véhicule n’a pas pour objet la vente aux particuliers, comme peuvent l’envisager les grands constructeurs. Elle se situe pourtant dans les mêmes niveaux de prix, aux alentours de 30 000 euros, mais les prestations ne sont malheureusement pas comparables. Là où les Peugeot sont des voitures abouties, la F-City ressemble plus à une pré-série. Pierre Goll affirme que c’est volontaire, que cela fait partie du concept et qu’il n’y changera rien. La F-City est donc avant tout (et restera) un véhicule atypique par son design, et par toutes les réactions qu’il suscite. C’est un véhicule simple, robuste, facile à construire, à réparer, à conduire, modulable (il existe en cabriolet, en pick-up, en version utilitaire), qui a vocation à être utilisé en zone urbaine, pour de petits déplacements. Quant à l’après-vente, elle est confiée au réseau Norauto, en vertu d’un accord national signé récemment… 

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