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Inquiétude au 2e semestre pour les TPME

Publié le 14 juin 2013

Par Axel Abadie
2 min de lecture
Dans son 2e baromètre TPE/PME, American Express révèle la lucidité des entrepreneurs français face à la situation économique actuelle, et leur principal objectif, malgré tout : conquérir de nouveaux clients.
Dans son 2e baromètre TPE/PME, American Express révèle la lucidité des entrepreneurs français face à la situation économique actuelle, et leur principal objectif, malgré tout : conquérir de nouveaux clients.

A l'échelle européenne, les dirigeants français de TPME sont les plus pessimistes. Ils sont en effet 86% à penser que "les conditions économiques vont rester les mêmes ou se dégrader dans les six mois à venir". S'ils sont 51% à déclarer que leurs résultats depuis le début de l'année ont été conformes à leurs attentes, ils craignent les mois qui viennent. C'est ce que révèle la deuxième édition du Baromètre TPE/PME American Express. La baisse de la demande client, la récession et la crise de l'euro sont parmi les principaux freins  identifiés à la croissance.

Dans ce contexte, les dirigeants français confessent à 62% que la relation client est le domaine auquel ils consacrent le plus de temps. Viennent ensuite le suivi commercial (51%) et l'administratif (46%). Interrogés sur la discipline à laquelle ils aimeraient consacrer davantage de temps, la stratégie a retenu le plus de suffrages (50%), devant la relation client (47%) et le marketing (44%).

Pour tous ces chefs d'entreprise, le principal focus pour les six derniers mois de 2013 est de conquérir de nouveaux clients. Cependant, pour 87% des dirigeants français, cette tâche s'avère être un "véritable défi". "Le principal canal d'acquisition est le bouche à oreille (71%), viennent ensuite la publicité (42%), et les relations publiques (36%)", précise American Express.

Malgré cet objectif clairement annoncé, l'incertitude règne. Des préoccupations telles que la fiscalité (77%), la nécessité d'assurer un fonds de roulement suffisant (51%), la compétitivité (48%) ou le besoin de financements (41%) menacent la conquête désirée. A 45%, les dirigeants français veulent trouver de nouvelles opportunités ou diversifier leur activité dans les six mois à venir. Et d'ici dix ans ? Ils aimeraient "voir croître leur activité de plus de 20%".

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