Garanties : les coûts de réparation à la hausse en 2017
Stables l’an dernier, les coûts moyens de réparation ont connu une nouvelle augmentation en 2017, selon la dernière étude des contrats de garantie de CarGarantie. Ces frais ont grimpé de 502 à 514 euros par sinistre, soit la plus forte hausse enregistrée ces dernières années. Une inflation que le garantisseur attribue à la complexité technique croissante des dernières générations de véhicules, et plus particulièrement aux systèmes d’assistance de plus en plus sophistiqués.
"La forte augmentation des coûts moyens de réparation montre clairement que la technologie actuelle des véhicules est de plus en plus complexe et nécessite de plus en plus d’entretien", confirme Axel Berger, président-directeur général de CarGarantie.
Système d’alimentation, boîte de vitesses et moteur
Selon l’étude du groupe allemand, c’est le moteur qui reste l’organe le plus coûteux à réparer pour les sinistres concernant des véhicules d’occasion, représentant 24,2 % de la répartition des frais globaux. Le circuit d’alimentation (turbocompresseur inclus) et la boîte de vitesses figurent à la deuxième et troisième place de ce classement. On retrouve ces trois organes dans le podium des pannes des voitures neuves à ceci près que c’est le système d’alimentation qui est ici la fonction la plus coûteuse (20,3 %), devançant le moteur (18,9 %) et la boîte de vitesses (12,3 %).
Si on se penche sur la fréquence des sinistres, le circuit d’alimentation demeure le groupe de pièces le plus souvent soumis aux pannes pour les VO, représentant 19,7 % des défaillances. Il est suivi du système électrique (17,3 %) et du moteur (10,9 %). Pour les voitures neuves, le trio de tête compte dans l’ordre : le système d’alimentation (22,3 %), l’installation électrique (18,1 %) et l’électronique de confort (8,8 %).
Des sinistres plus précoces
Autre tendance mise en exergue par CarGarantie : les pannes surviennent plus tôt. En effet, 83,3 % des VO (2016 : 81,7 %) et 54,9 % des VN (2016 : 48,9 %) ont dû bénéficier de prestations de garantie durant la première année de leur contrat. Pour les véhicules de seconde main, 33,2 % des sinistres ont été déclarés pendant les 5 000 premiers kilomètres contre 31,7 % en 2016. Pour les voitures neuves, dans 30,3 % des cas, la défaillance est intervenue au cours des 25 000 premiers kilomètres (31,7 % en 2016).
"Dans ce contexte, une garantie est plus souhaitable que jamais. Non seulement elle protège les distributeurs et les propriétaires de véhicules des mauvaises surprises, mais elle représente un gage de qualité et de confiance dans les véhicules proposés. De cette façon, le distributeur répond aux attentes de ses clients et augmente leur satisfaction sans prendre de risques financiers", conclut Axel Berger.
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