Fidélia Assistance ne s’intéresse plus aux constructeurs

“Notre activité et notre chiffre d’affaires sont réalisés à un peu moins de 90 % avec le groupe Covéa, un groupe d’assurance mutualiste au sein duquel nous évoluons et qui regroupe les assureurs Maaf, MMA et GMF (N.D.L.R. : ils assurent à eux trois de l’ordre de 9,5 millions de véhicules en France). Nous sommes donc aussi l’assisteur de leurs filiales tels que Lybernet Assurances, Nexx Assurances ou Covéa Fleet, nos autres apporteurs d’affaires incluant des banques-assureurs tels que la Banque Populaire ou des établissements financiers comme Sofinco. En revanche, nous ne travaillons pas pour des constructeurs automobiles, en tout cas pas depuis plus d’une dizaine d’années. Et nous ne le souhaitons pas. Ces partenaires achètent d’abord et avant tout un prix, ce qui se matérialise entre autres par le fait qu’ils choisissent relativement peu de prestations et que leurs appels d’offres reposent surtout sur des enchères inversées. Bref, travailler avec eux n’est pas franchement rentable.
Nous affichons néanmoins des niveaux d’activité important. Nous avons traité l’an dernier quelque 950 000 dossiers d’assistance automobile, en hausse de 10 % par rapport à 2009, l’assistance automobile participant à notre activité globale à environ 85 %. Nous affichons par ailleurs un taux de dépannage sans remorquage de l’ordre de 40 %, ce qui est plutôt satisfaisant dans la mesure où le parc sur lequel nous sommes susceptibles d’intervenir comprend des véhicules de tous âges. Le fait que ledit parc soit important nous permet en outre de négocier au mieux nos barèmes auprès de nos prestataires, Fidélia Assistance travaillant notamment avec 1 600 dépanneurs en France. Nos tarifs ont donc relativement peu augmenté ces dernières années. Mais cela ne nous empêche pas de préparer l’avenir. Nous suivons de très près le marché des véhicules électriques et nous avons prévu d’innover en matière d’assistance automobile sur 2011. L’an dernier, nous avons réalisé un chiffre d’affaires d’environ 330 millions d’euros, soit à peu de choses près le même que celui que nous avions dégagé en 2009”