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Epamarne planche sur des hubs alliant mobilité et lieux de vie

Publié le 19 septembre 2012

Par Clotilde Chenevoy
3 min de lecture
Rencontre avec Olivier Baduel, directeur du développement urbain durable au sein d’Epamarne. Retour sur les missions d'Epamarne et ses projets, de l'auto-partage à la création de plates-formes de services.
Rencontre avec Olivier Baduel, directeur du développement urbain durable au sein d’Epamarne. Retour sur les missions d'Epamarne et ses projets, de l'auto-partage à la création de plates-formes de services.

Pouvez-vous présenter brièvement Epamarne ?

La ville nouvelle de Marne-la-Vallée a été créée il y a une vingtaine d'années, et prend appui sur un territoire vierge. Epamarne a été créé dans l'optique de coordonner le développement de cette zone. Notre mission consiste à réaliser des acquisitions foncières, à programmer les développements urbains sur le territoire, à réaliser les travaux d'infrastructures et de superstructures (voirie, ruissellement d'eau, square,…).

Notre territoire a la spécificité d'être linaire, allant d'est en ouest, avec deux espaces paysagers importants, la Marne au nord et la forêt de Ferrières au sud, que nous devons prendre en compte.

Quels sont vos projets en termes de mobilité ?

Avec le RER A, nous avons des centres urbains qui se sont accolés autour de la ville. En partenariat avec le Stif et la SIT, nous cherchons à développer une politique de transports en commun la plus efficiente, d'autant que le RER A arrive à saturation. Nous réfléchissons, par exemple, sur le moyen de transmettre les informations aux voyageurs, en créant une plate-forme accessible facilement pour trouver une meilleure mobilité.

Nous sommes également engagés dans l'auto-partage en entreprise. En 2011, nous avons conclu un partenariat avec MOPeasy, mettant ainsi à disposition des agents trois véhicules électriques pour leurs déplacements professionnels.

Les collectivités vous suivent-elles dans les projets ?

Notre mobilité suscite l'intérêt des collectivités. Nous cherchons d'ailleurs un moyen pour mutualiser entre eux les projets, adoptant une politique de pôle. La démarche a pris corps avec MOPeasy, en lien avec la RATP et la SNCF, où nous avons créé trois plates-formes d'auto-partage. Nous voulons donner envie aux gens d'utiliser les voitures électriques.

Nous cherchons également à déployer d'autres types de mobilité. Nous étudions notamment la zone de la cité Descartes, à Noisy-Champs, car une gare du Grand Paris Express s'y implantera à partir de 2018. Le premier tronçon ralliera le Pont de Sèvres, à Boulogne-Billancourt.  De nombreux transports vont se croiser et nous voulons y ajouter de la mobilité douce. De plus, nous voulons inclure de multiples services, pas uniquement de mobilité, mais des services de la ville, de l'équipement…

Autre projet, nous avons également une relation forte avec le groupe Metin, où nous testons actuellement une plate-forme qui a été implantée sur l'un de ses sites. L'idée consistant à mettre à disposition des utilisateurs des services autour de l'automobile, au-delà de la location et de l'auto-partage, comme du gardiennage ou des ateliers mécaniques. L'idée n'est pas de dupliquer ce format, mais pourquoi pas d'envisager différentes plates-formes, disséminées sur le territoire, avec une spécificité pour chacune d'elles.

Article écrit pour la Newsletter du véhicule électrique - Collaboration Avere-France - Journal de l’Automobile

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