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Easytrip veut démocratiser ses technologies

Publié le 5 octobre 2016

Par Romain Baly
3 min de lecture
Avec une stratégie axée sur l'électrique, sur les nouveaux usages de ses solutions et sur de grands partenariats nationaux, la société espère toucher un public beaucoup plus vaste.

 

Fondée en juillet 2014, Easytrip France n'en est encore qu'aux balbutiements de son histoire. Pourtant, en l'espace de deux ans, la société spécialisée dans les services de mobilité routière (cartes carburants, badges télépéages, accès et paiement aux bornes électriques) a réussi à se faire une place dans un environnement concurrentiel, bien aidée en cela par l'arrivée à sa tête de l'ex-"Monsieur VE" de Nissan Europe, Claude Muller. Sa présence au Mondial de l'Automobile de Paris n'en est que la parfaite illustration. "Ce salon reste une fête et un formidable lieu de rencontres", estime le directeur général d'Easytrip France.

 

Alors que celui-ci note "le changement de tournure de cet événement, les constructeurs prenant davantage en considération les prestataires de services", comme l'est sa société, le directeur général entend profiter du boom de l'électrique pour placer sa solution Kiwhi Pass sur le devant de la scène. En marge du développement de l'offre en véhicules et en infrastructures, Easytrip se positionne ainsi comme le chaînon manquant de ce marché avec une carte servant de moyen d'accès et d'outil de paiement aux bornes de recharge. Capable de fonctionner en marque blanche, la société ambitionne de voir sa carte être proposée dès la vente d'un VE.

 

Le potentiel des badges de télépéage

 

En parallèle, Easytrip compte également démocratiser ses solutions auprès du grand public. Alors que certains marchés européens frôlent les 80% d'utilisation (Italie, Portugal), le recours à un badge de télépéage n'est ainsi la norme que pour 7 des 35 millions de véhicules en circulation dans l'Hexagone (soit 20%). Le potentiel à saisir est donc réel pour les spécialistes de la question. Dans cette optique, la société a choisi d'élargir son badge Liber-t aux parcs de stationnement avec 400 adresses accessibles et référencées dans toute la France.

 

Une façon, selon Claude Muller, "de combler un déficit de connaissance autour de ce produit. En dépassant le cadre du télépéage, on touche un nouveau public et on lui rend un service tout aussi important, mais de façon plus récurrente". C'est aussi pour se faire connaître que la société multiplie depuis plusieurs mois des partenariats de premier plan avec des opérations spéciales sur le site Vente-Privée, au printemps, et dans les enseignes du groupe Auchan, au début de l'été. Une façon pour Easytrip de voir son total de 60000 badges en circulation grossir "en élargissant le spectre des réseaux de diffusion", ajoute Claude Muller.

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