Du dumping… mais plus de dossiers

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Mondial Assistance a-t-il réalisé un bon exercice 2013 ?
NOEL GHANIME. Il devrait se révéler plutôt bon vu le contexte très difficile dans lequel nous avons évolué. Mondial Assistance France devrait voir son chiffre d’affaires global progresser. L’an dernier, nous avons traité plus d’un million de dossiers automobiles. Nous en sommes d’autant plus satisfaits que nous avons assisté à un véritable dumping tarifaire dans le secteur, et ce, aussi bien en France qu’en Europe. Sur la période, nous avons malheureusement eu à déplorer la perte des comptes ALD Automotive et Jaguar Land Rover en France (N.D.L.R. : le premier a basculé chez Europ Assistance au début de l’année et le second est chez Acta Assistance depuis la mi-2013). Mais nous avons aussi enregistré des gains !

JA. Lesquels ?
NG. Nous sommes par exemple devenus l’assisteur d’Europcar pour ses VP, en plus de ses VU. Une longue liste de constructeurs, loueurs et courtiers font déjà confiance à Mondial Assistance dans le domaine de l’automobile. Nos partenaires incluent notamment des marques comme Citroën, Toyota, Mitsubishi et Kia. Ces grands noms expliquent que notre part de marché auprès des constructeurs automobiles reste comprise entre 30 % et 35 %. Notre part de marché auprès des bancassureurs est d’environ 24 % et celle auprès des constructeurs de deux-roues est de l’ordre de 50 %.

JA. Quelles vont être vos priorités sur 2014 ?
NG. Nous allons faire en sorte de développer des offres packagées pour nos différents partenaires, mais aussi nous attacher à améliorer encore et toujours notre taux de missionnements automatisés. Il est de 80 % à 85 % chez les prestataires que nous sollicitons le plus, les missionnements automatisés passant par le système Mira chez Mondial Assistance. De plus, nous allons continuer de travailler sur des projets liés à la traçabilité des opérations de dépannage et aux informations qui y sont inhérentes. Bref, nous allons une fois de plus faire en sorte de servir et de satisfaire au mieux tous nos apporteurs d’affaires. C’est d’autant plus important aujourd’hui que les automobilistes sollicitent toujours plus les sociétés d’assistance.