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DMS VW : "Prêts à mener une phase de tests à l'été prochain"

Publié le 13 décembre 2011

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
Stéphane Charuel, chef du département informatique du Groupe Volkswagen France, livre plus de précisions sur le calendrier du projet "Cross", le futur DMS poussé par la maison-mère. La France devrait bientôt basculer et rattraper son retard.

JA. Six mois après votre dernière prise de parole, la vision de l'informatique dans le groupe VW a-t-elle évolué ?

SC. Non, notre approche est identique. Le groupe Volkswagen est dans une démarche de refonte des systèmes informatiques pour les importateurs et les distributeurs, ce qui inclut donc l'implémentation de Cross.

JA. Où en est ce projet qui accuse déjà du retard ?

SC. Nous espérions mener un pilote à l'automne, ce qui était un peu présomptueux. Nous sommes en présence d'un projet international, ce qui implique que les développements ne se font pas au même rythme. Nous avons validé nos travaux et soumis les résultats à Porsche Informatik et devrions finalement être prêts à mener une phase de tests à l'été prochain dans une concession du groupe Volkswagen, avant de lancer les pré-séries.

JA. En quoi consistent cesdites pré-séries ?

SC. Une fois le pilote terminé, le fournisseur que nous aurons retenu va effectuer un nombre limité de déploiements qui serviront à valider définitivement les différents process de migration, la formation des employés de la concession ou la conduite du changement. L'idée est de procéder à une industrialisation du déploiement à partir de 2013.  

JA. Vous évoquez le concours d'un partenaire. Un appel d'offres serait-il en cours pour le trouver ?

SC. En accord avec sa stratégie d'externalisation des services, le groupe Volkswagen France est à la recherche d'un partenaire fournisseur de services qui assurerait le déploiement, l'installation, la formation des collaborateurs et le support technique. Nous avons reçu des dossiers d’acteurs internationaux du marché des services mais également d'acteurs français ou encore d'opérateurs tels que T-Systems, qui se positionnent tous plus ou moins directement. Nous avons mené les soutenances et avons retenu une liste de 3 partenaires potentiels que nous avons soumise à la direction des achats en Allemagne et donnerons une réponse à la mi-janvier. Le partenaire retenu sera formé pendant plusieurs mois par nos équipes et nous accompagnera pendant le pilote afin d'être pleinement opérationnel à l'été.

JA. D'autres pays sont déjà équipés, quels sont les retours ?

SC. En Italie, le déploiement a été ralenti par la crise économique mais il est reparti sur un bon rythme et à ce jour, il y a environ 500 distributeurs équipés. En Allemagne, le déploiement suit son cours et plus de 70 concessions l'ont adopté. Les retours d'expérience sont positifs et nous sondons les concessionnaires pour appliquer les bonnes méthodes en France.

JA. Quelle est la réelle part de marché de chacun des acteurs, et, une fois Cross en service, comment cela va-t-il évoluer ?

SC. Tout d'abord, notre système de calcul se base sur le nombre de sites, non pas le volume d'utilisateurs ou de serveurs. Aux dernières nouvelles, et à en croire notre base d'informations locale, le dernier recensement donnait T-Systems leader avec 70 à 75 % de parts de marché en France, suivi d'Eris avec 20 à 25 % et le reste pesait environ 5 %, dont Datafirst qui a suivi le processus d’homologation pour les principales interfaces. L'objectif pour Cross sera d'atteindre 75 % de parts de marché à l'horizon 2016. En plus de l'argument du tarif, le produit aura un avantage qualitatif en étant de plus en plus complètement intégré avec l’ensemble des systèmes du groupe,  notamment CRM, apportant ainsi une nouvelle vision du client, beaucoup plus complète.

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