“Des prestations additionnelles liées à l’auto sont programmées pour 2012”
JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Cofidis a-t-il un rapport particulier au Web ?
MARIE-CECILE ROCHET. En tout cas, il est relativement ancien. Nous nous intéressons en effet à ce canal depuis 1997. Nous le considérons à la fois comme un média et un outil de transformation. Aussi, rien d’étonnant si les internautes peuvent aujourd’hui accéder à une multitude d’informations et effectuer de très nombreuses simulations sur le site www.cofidis.fr. Pour demander un prêt, les internautes doivent simplement préciser le montant qu’ils souhaitent emprunter et pour quel usage (Ndlr : l’acquisition d’un véhicule et des travaux d’intérieur, par exemple). Nous leur proposons dans la foulée différentes formules en prêts personnels et crédits renouvelables, charge ensuite aux internautes de sélectionner la formule qui leur convient le mieux et de nous envoyer certaines pièces justificatives. Seules ces dernières permettent de valider les pré-acceptations de principe données via web call back ou directement sur Internet.
JA. Votre site participe-t-il pour autant à votre production ?
MCR. Et comment ! Nos prospects proviennent de notre site à hauteur de 80 %. Ils ont pour la plupart des besoins en trésorerie ou sont à la recherche de crédits soit pour financer des travaux d’intérieurs soit pour acquérir des véhicules, notamment des VO (Ndlr : le montant moyen des prêts demandé est donc inférieur à 10 000 euros chez Cofidis). Nous maîtrisons notre risque et protégeons le consommateur en acceptant environ 3 dossiers de crédit sur 10 demandes (sur l’activité directe). Ceci étant dit, notre nouvelle production est de l’ordre de 100 000 contrats chaque année, le seul domaine de l’automobile y participant à hauteur de 20 %.
JA. Des évolutions sont-elles au programme en la matière ?
MCR. Oui. Nous envisageons d’étoffer notre site avec des prestations additionnelles type assurance ou assistance automobile pour courant 2012. D’ici là, il devrait contenir toujours plus d’informations d’aide à la décision, une toute nouvelle fonctionnalité devant par ailleurs entrer en service dès le mois de septembre prochain. Bref, nous allons continuer d’innover tant dans les domaines du contenu que de la technologie. Nous proposons déjà une multitude d’applications iPhone. Elles permettent pêle-mêle d’effectuer des simulations de financement, d’archiver des documents administratifs et de budgétiser un projet en fonction de ses préférences.
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