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Des escrocs, les garagistes ?

Publié le 23 janvier 2017

Par Vincent Burgat
2 min de lecture
Une étude réalisée conjointement entre Speedy et l’institut de sondage CSA dévoile ce que les Français pensent des garagistes. Si les interrogés ont une basse estime de la profession en elle-même, les avis changent lorsqu’il est question de l’individu.

 

"Avec cette étude, nous souhaitons prouver que les garagistes, en dépit des stéréotypes, bénéficient d’une image positive auprès de leur clientèle. L’essence de notre métier est de tisser une relation de confiance avec nos clients. C’est uniquement à partir de là qu’ils nous confieront leur véhicule", souligne Julien Dubois, directeur marketing  et communication Speedy France.

 

Le leader français de l’entretien automobile dévoile les résultats d’une étude menée par l’institut de sondage CSA à propos de l’image qu’ont les garagistes auprès des Français. Pour dresser l’état du marché, l’étude se veut très généraliste avec, comme question d’introduction : "Quels qualificatifs vous viennent à l’esprit lorsque l’on évoque 'les garagistes' ?". Le constat est sans appel : 43% des personnes interrogées qualifient les garagistes par des termes péjoratifs, voire violents. La réponse la plus entendue reste "Les garagistes sont des voleurs", ce qui relève un profond manque de confiance et de transparence, et des prix jugés injustement trop élevés. Seuls 37% des répondants ont une image positive des garagistes.

 

Mais lorsque le professionnel est singularisé et humanisé, c’est un autre son de cloche qui ressort dans l’ensemble, et les résultats changent radicalement. En modifiant l’expression "les garagistes" par "mon garagiste", le discours des Français s’apaise, alors que l’utilisateur se projette dans son quotidien en considérant son propre technicien. On retrouve alors des termes comme compétant, honnête, sérieux ou confiances, et 77% d’entre elles ont finalement une image positive de leur garagiste. Le manque de confiance, principal critère négatif, est alors divisé par cinq, et le taux de personnes satisfaites se situe entre 76 et 94% en fonction des situations.

 

Un paradoxe se dégage donc de cette étude, entre ce que pensent les Français de la profession en général et de leur garagiste. L’importance du lien créé entre un professionnel et son client, et donc la dimension humaine, se révèle alors comme l’élément fondamental d’une relation client satisfaisante.

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