"De nouveau afficher une croissance à deux chiffres"
Journal de l’Automobile. Comment a évolué l’activité d’IMA en 2010 ?
Martine Carlu. Favorablement. En effet, nous avons conquis de nouveaux apporteurs d’affaires dans de nombreux domaines d’activité partout en Europe. Dans le seul secteur de l’assistance automobile, nous avons signé avec le constructeur Citroën aux Pays-Bas, avec l’assureur Vivium en Belgique, ainsi qu’avec le spécialiste du fleet management Drive Service et l’enseigne Midas en Espagne, des projets étant actuellement en cours avec le réseau Norauto en France. Nous avons, dans le même temps, étoffé notre partenariat avec l’assureur italien Unipol, scellé un accord avec la compagnie d’assurances française Cardif et signé un partenariat avec le groupe bancaire marocain Attijariwafa Bank (N.D.L.R. : il porte sur la création d’une société marocaine d’assistance commune). Tout ceci explique que notre chiffre d’affaires soit passé de 411 millions d’euros en 2009 à près de 450 millions en 2010, des recettes auxquelles le seul domaine de l’automobile a participé à hauteur de 65 %.
JA. De quels arguments disposez-vous pour séduire de nouveaux apporteurs d’affaires constructeurs ?
MC. Nous misons à la fois sur la volumétrie, la qualité de service et l’innovation produits. Et nous n’avons franchement rien à envier à la concurrence dans ces domaines. Nous avons traité 1 200 000 dossiers en 2010 pour le seul secteur de l’automobile, soit près de 90 % de notre activité. Côté services et innovation, nous réussissons à nous démarquer notamment grâce aux solutions de télématique embarquée et à la constitution d’offres segmentées à valeur ajoutée, par exemple Diag Assistance. Résultat : nous sommes compétitifs lorsqu’il y a des appels d’offres, et ce, quel que soit le mode de rémunération qui aura la préférence des constructeurs. Dans le secteur de l’assistance automobile, les assisteurs perçoivent soit des honoraires par dossier ouvert, soit une prime par véhicule vendu.
JA. Quels chantiers allez-vous privilégier dans les prochains mois ?
MC. Pour l’essentiel, le développement à l’international et la conquête de nouveaux partenaires, tant dans le monde de l’automobile que dans celui de la banque-assurance ou celui de l’assistance à la personne. Des évolutions positives devraient donc encore avoir lieu au sein du groupe IMA. Nous visons une croissance à deux chiffres en 2011. IMA progresse à ce rythme depuis déjà plusieurs années.
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