Contrôles techniques, même service, prix variables

Partant de la constatation d’écarts de prix considérables entre les villes, ce site s’est posé un certain nombre de questions auxquelles ils ont essayé de répondre en effectuant cette étude. Le relevé des prix porte sur 5505 centres de contrôle technique situés en France métropolitaine et en outre-mer, soit 92,4% du nombre total des 5958 centres existants.

Le dernier bilan de Utac-OTC recensait tout de même 22,65 millions de contrôles réalisés en France en 2012, dont 18,21 millions de visites règlementaires, pour un marché total de 1,25 milliard d’euros qui, depuis 2011, a perdu 1,53% de visites par centre. Le prix moyen d'un contrôle technique en France s'établissant lui à 66,59 euros.

Disparités géographiques plutôt que par réseau                                         

Simplauto.com voulant notamment faire la lumière sur l’influence des différents réseaux sur les prix pratiqués par leurs centres affiliés, il a réalisé une analyse de cinq grands réseaux (Dekra-automotive, Autovision, Autosur, Autosécuritas, plus trois cents centres indépendants), mais regardé également les différences par département ainsi que par ville.

Concernant les réseaux, les moins chers sont les indépendants avec un prix moyen de 65,41 euros, suivis par Autovision, 66,10 euros, le plus cher étant Dekra Norisko avec 67,45 euros. Le site en conclut que les réseaux ne semblent pas avoir d’influence sur les prix de leurs affiliés. Les tarifs étant plutôt fixés par la concurrence locale, comme le prouvent les relevés par département, entre 35 et 99 euros, et par ville.

Conclusion à nuancer par des écarts de plus de 30 euros à Paris notamment. Les moins chers sont les départements de la Loire (-18,72% du prix moyen) et de l’Ariège(-10,26%). A l’opposé, la Haute-Savoie (+18,36%) et Paris (+20,37%) proposent les prix les plus élevés pour la métropole, et Mayotte pour l’outre-mer (+27,65%). Le Syndicat du contrôle technique des véhicules (SCTV) avait déjà noté ces disparités. Pour lui, une des solutions serait une règlementation qui passerait par un numérus closus des centres et un encadrement des prix.

Sont exclus de cette étude les sites CTmalin et CTeasy, marginaux avec seulement vingt-quatre sites en France, même si leur influence sur la baisse globale des prix est reconnue.

Victor Sedano