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Andreas Wolter, direct eur général de BMW Financial Services.

Publié le 17 juillet 2009

Par Armindo Dias
3 min de lecture
"Notre taux de pénétration a enregistré une croissance de 4 %"La captive du constructeur allemand n'est pas mécontente. Avec 10 800 dossiers traités, l'ensemble de sa production n'a baissé que de 5 % entre début janvier...
"Notre taux de pénétration a enregistré une croissance de 4 %"La captive du constructeur allemand n'est pas mécontente. Avec 10 800 dossiers traités, l'ensemble de sa production n'a baissé que de 5 % entre début janvier...
...et fin mai. Sur la même période, les immatriculations de BMW chutaient d'environ 20 % et celles de Mini de 23 %.

Journal de l'Automobile. Comment jugez-vous vos performances sur les cinq premiers mois de l'année ?
Andreas Wolter. Pas trop mal. Notre baisse de production a été relativement raisonnable. De début janvier à fin mai, nous avons enregistré 10 800 dossiers de financements (VN + VO et BMW + Mini), soit une baisse de seulement 5 % par rapport à la même période de 2008. Nous avons notamment été portés par notre "activisme" dans le domaine du VO, cet "activisme" s'étant matérialisé entre autres par des campagnes avec des taux de crédit à 2,90 % et des offres locatives affichant des loyers mensuels de seulement 399 euros. Nos dossiers de financement sur des véhicules d'occasion se sont élevés sur la période à 3000, soit une progression de 50 % par rapport à 2008. Et nous ne comptons pas nous arrêter là. Nous avons l'intention de lancer à nouveau ce type d'offres d'ici à la fin 2009.

JA. D'autres éléments vous ont-ils donné satisfaction ?
AW. Si notre production a diminué en valeur d'environ 6 %, nous avons aussi réussi à maintenir le montant moyen du dossier financé dans une fourchette comprise entre 22 000 et 23 000 euros. En outre, notre taux de pénétration VN a enregistré une croissance de 4 %. Il est passé de 33 % à 38,4 % pour BMW et de 22,8 % à 23,4 % pour Mini. Enfin, notre production a continué de reposer sur des produits locatifs à 80 %, nos offres de financement avec engagement de reprise s'étant équitablement réparties entre nos produits PassLease et Select.

JA. Comment a évolué votre activité au niveau du seul segment entreprises ?
AW. Plutôt difficilement, nos volumes de production ayant baissé ici de 14 % (BMW + Mini). Nous avons bien évidemment subi les conséquences de la crise, nombre d'entreprises ayant décidé de geler leurs budgets ou de reporter leurs investissements avec la baisse de leur activité et donc de leurs recettes. Nous ne baissons pas les bras pour autant. Si beaucoup d'entreprises souffrent actuellement, nous avons d'ores et déjà prévu de recalibrer une partie de nos offres à la rentrée.

JA. Quelles autres mesures sont envisagées ?
AW. Il n'est pas impossible que nous procédions à nouveau à des re-provisionnements, comme nous l'avons fait l'an dernier afin de faire face à nos difficultés au niveau du remarketing et de la dégradation des VR. Des difficultés auxquelles nous avons en partie tenté de répondre via la création du canal de revente Web que nous avons mis en place avec Manheim ("Simulcast"). Nous allons par ailleurs tester la revente à utilisateurs d'ici à la fin juin, notre priorité restant les réseaux BMW et Mini. Nous tablons sur 28 000 dossiers en 2009.

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