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ADP sous le signe du renforcement

Publié le 30 octobre 2012

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
L’éditeur met de l’ordre dans sa nouvelle organisation. Il entend ainsi se donner les moyens de gagner 10 points de parts de marché à moyen terme.
Hubert Gervais, directeur commercial d’ADP France.

La rentrée d’ADP a été placée sous le signe du renforcement. L’éditeur ne compte pas moins de deux nouvelles recrues dans son comité directoire, en les personnes d’Emmanuel Pasquet et de Nicolas Ollé, respectivement nommés directeur marketing produit et directeur du support pour la France. “Ces recrutements s’inscrivent dans une démarche de renforcement de notre présence dans l’Hexagone, explique Yves Saint-Viteux, directeur du marketing opérationnel. ADP a décidé de multiplier les investissements qui seront faits en France.” Surtout, le quartier général a restructuré la répartition des forces en présence. Désormais, la France et le Benelux sont deux zones distinctes, “car trop lourdes à gérer ensemble depuis que nous accompagnons l’importateur Volkswagen aux Pays-Bas”, livre le responsable marketing.

“Sur le terrain, nous avons encore beaucoup de travail, dans un contexte de crise qui ne facilite pas le développement, analyse quant à lui Hubert Gervais, le directeur commercial d’ADP France. Les concessionnaires souffrent financièrement et, fatalement, reportent leurs projets.” La marque pèse 16 % de parts de marché, soit une pénétration bien en retrait par rapport à ce que réalisent les autres filiales européennes (environ 50 % en Italie et 40 % aux Pays-Bas, à titre d’exemple). En 2011, le groupe a totalisé un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros à l’intérieur de nos frontières. “Notre objectif national est d’atteindre 25 % de parts d’ici trois à quatre ans”, lance-t-il. Un défi préparé tout au long de 2012. “Nous avons misé sur une industrialisation des process, rapporte le responsable, notamment à destination des filiales Peugeot et Citroën”, cibles prioritaires. Résultat, ADP dit se déployer au rythme d’une dizaine de sites par mois.

10 % d’hébergement

Dans ses relations avec les clients, trois grandes tendances semblent s’imposer. D’abord, le besoin de sécurisation. Depuis le printemps dernier, ADP a enfin sauté le pas et s’est engagé dans un plan de communication à grande échelle sur les services en ASP. La réponse du marché ne s’est pas fait attendre et la solution d’hébergement des données dans des centres externalisés a gagné 8 points de pénétration, à 10 % des dossiers comptes Autoline. La problématique des coûts n’est pas étrangère à ce petit succès. L’autre tendance concerne le besoin en outils CRM multimarques. Une demande clairement faite par les grands groupes. “Nous allons les penser comme des solutions pouvant être intégrées ou indépendantes de notre DMS”, rappelle Hubert Gervais. La dernière serait relative aux outils décisionnels, que les concessionnaires veulent toujours plus fins dans leur analyse. Là encore, une réponse sera donnée “à moyen terme” avec le lancement d’une fonctionnalité BI.

Justement, en parlant de nouvelles fonctionnalités, les deux responsables d’ADP saluent les évolutions de Mercedes qui s’apprête à franchir un vrai cap : “Nous pourrons désormais proposer des innovations majeures au réseau, notamment la réception dynamique, la gestion de pièces ou le couplage de la téléphonie et de l’informatique.”

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