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ADP prend le virage du consulting

Publié le 3 février 2012

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
L’éditeur a entamé une réflexion autour du dossier de la “relation clients”. Il devrait accoucher d’un programme appelé à régir son développement durant les trois prochaines années.
Hubert Gervais, directeur commercial d’ADP France.

BDC : non, ce n’est pas un nouveau palier dans le système de notation, mais un acronyme, celui de “Business Development Center”.

Dans les concessions, il y a les hommes, les processus et les outils. ADP aspire à harmoniser l’apport de chacune de ces parties. “Nous allons œuvrer afin que les concessionnaires conservent la relation clients dans leur ligne de conduite”, présente Hubert Gervais, directeur commercial d’ADP France. “BDC n’est donc pas un produit, mais un concept, une méthode de travail”, reprend Yves Saint-Viteux, directeur marketing de l’éditeur.

Derrière ce dit concept se cache une façon de présenter les enjeux et de packager les services, en accord avec les besoins identifiés chez le distributeur. En retour, pour ADP, c’est une réponse à une problématique : le portefeuille de produits, d’une grande richesse, peine à se commercialiser de manière uniforme. On pense notamment au couplage de la téléphonie et des outils informatiques (CTI), au bilan de santé du véhicule (VHC) ou à l’hébergement, soit autant de solutions qui ont une valeur ajoutée dans le domaine de la relation clients, mais qui ne décollent pas vraiment, chez nous. “Nous avons tous les outils, du SMS à la gestion des flux issus des réseaux sociaux”, tient à rappeler Hubert Gervais.

ADP dit avoir de nombreux arguments à faire valoir. Il est vrai que l’éditeur n’a plus rien à envier à la concurrence, qui plus est depuis que la maison mère, aux Etats-Unis, a procédé au rachat de Cobalt, spécialiste du marketing en ligne. “Les distributeurs veulent de l’automatisation pour leur action récurrente, souligne le directeur commercial. Ce que notre outil de gestion de campagne marketing propose désormais, en facilitant l’extraction de liste de contacts.”

Mais la direction de l’éditeur a avant tout noté que leurs clients souhaitent investir dans des solutions CRM qui soient indépendantes des DMS, afin de passer outre cet outil de cloisonnement et d’accompagner leur logique de multimarquisme. Un marché sur lequel ADP dit vouloir se positionner très prochainement avec un futur produit, inspiré d’Autoline.

Totalement autonome, celui-ci devrait pouvoir être installé chez tous les concessionnaires intéressés, qu’importe le DMS sur lequel ils opèrent.

Cette évolution de l’orientation d’ADP implique néanmoins le recrutement de consultants. L’éditeur s’oriente vers de la promotion en interne car, à ce jour, il compte sur le terrain deux spécialistes du CRM et des partenaires. “Nous pourrions tout à fait aller chercher au Benelux où nous avons des renforts”, ne semble pas s’inquiéter Yves Saint-Viteux.

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