Acta Assistance affiche ses nouvelles ambitions

Acta Assistance devrait prendre un nouveau départ en 2011. Cet assisteur a, en effet, décidé de s’attaquer à un grand nombre de chantiers dans les prochains mois, fort de l’arrivée de nouveaux collaborateurs (Raphaël Guignier au poste de directeur des opérations et Amaury d’Alès à celui de responsable développement marketing et commercial). L’entreprise, dont une partie de l’activité est fournie par les membres des automobiles clubs, souhaite à la fois se développer dans l’assistance à la personne, prendre pied dans le secteur du tourisme et se montrer plus conquérante en matière d’assistance automobile. Acta Assistance répondra donc à tous les appels d’offres qui se présenteront, comme elle l’a fait tout récemment avec le loueur Sixt. “Nous chercherons aussi à gagner en productivité, à enrichir nos différentes applications mobiles, à nous lancer dans l’assistance VI et à percer un peu plus le marché VO”, souligne Amaury d’Alès. Dans le domaine de l’occasion, la société envisage surtout de lancer un produit packagé garantie-assistance en partenariat avec une société spécialiste de la garantie VO (The Warranty Group et CarGarantie en font partie). L’assisteur ne s’arrêtera pas là pour autant. Sur l’exercice en cours, il a aussi prévu d’augmenter son taux de dépannage sur place, qui est aujourd’hui pour l’ensemble de son portefeuille clients de 50 % mais de 92 % à 93 % avec les véhicules d’intervention rapides - patrouilleurs - intervenant pour le seul Groupe Volkswagen France (Acta Assistance intervient dans le cadre de la garantie constructeur de toutes ses marques depuis 2005, les deux entités ayant renouvelé leur partenariat pour trois ans courant 2010). “Il a toujours souhaité offrir à ses clients un service optimum”, explique Amaury d’Alès. Pour preuve : Acta Assistance s’est en partie constitué un réseau de véhicules d’intervention rapides - patrouilleurs - afin de répondre aux attentes du Groupe Volkswagen France. Ils sont actuellement une vingtaine - 13 sont dédiés au Groupe Volkswagen France - et l’assisteur envisage de les faire passer à vingt-cinq ou vingt-six d’ici à la fin 2011. Bref, autant dire qu’Acta Assistance a l’intention de continuer à travailler pour le Groupe Volkswagen France. “Nous devrions traiter 130 000 dossiers pour lui en 2011”, estime Amaury d’Alès.

Prise en charge des coûts de formation d’une partie du réseau

Acta Assistance a comptabilisé 121 000 dossiers en 2010, soit une participation à sa volumétrie globale de l’ordre de 40 % (310 000 dossiers). “Nous sommes aussi la plate-forme d’assistance européenne des marques Aston Martin et Bentley et l’assisteur des marques Mercedes-Benz, Smart, Seat et Opel en France et en Europe”, souligne Amaury d’Alès. Toutes ces interventions se font au titre des garanties constructeurs, les rares interventions de l’assisteur dans le domaine du VO se faisant pour les marques Mazda, VW et Porsche. Côté loueurs, ses apporteurs d’affaires ont pour noms Arval, Parcours et ING Car Lease en France, aucun loueur courte durée ni aucune compagnie d’assurance ne faisant partie de son portefeuille clients. “Nous nous distinguons de la concurrence pour l’essentiel par la qualité de nos services”, indique Amaury d’Alès. Ils se matérialisent notamment par la mise en place d’un extranet dédié aux missionnements et suivis de dossiers pour le compte du Groupe Volkswagen France et le développement courant 2010 du concept Acta Service Batterie avec la collaboration de Club Assist (en cas de défaillance d’une batterie, celle-ci peut être remplacée sur le lieu de la panne permettant ainsi au conducteur de poursuivre sa route sans coût de remorquage). “Nous avons aussi pris en charge les coûts de formation d’une partie de notre réseau de dépanneurs afin de le préparer à l’arrivée des VE”, relève Amaury d’Alès. Ces prestataires ont suivi une formation dite “high voltage”, quelque 1 000 dépanneurs travaillant aujourd’hui avec Acta Assistance en France. “Nous sommes prêts”, conclut Amaury d’Alès. Et ce, y compris à tailler des croupières à ses principaux concurrents, cela pouvant bien évidemment se matérialiser par une hausse significative de son chiffre d’affaires en 2011. Ses recettes se sont élevées à 66 millions d’euros en 2010.