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2014, année de la transition énergétique

Publié le 26 avril 2013

Par Romain Baly
2 min de lecture
Selon une étude du Bipe, l’année 2014 préfigurera l’avenir de l’automobile avec le début de la chute des modèles Diesel au profit de modèles plus écologiques tels que l’électrique.
Selon une étude du Bipe, l’année 2014 préfigurera l’avenir de l’automobile avec le début de la chute des modèles Diesel au profit de modèles plus écologiques tels que l’électrique.

Régulièrement remis en question depuis plusieurs mois, le Diesel risque de vaciller pour de bon l’an prochain. C’est du moins ce que révèle le dernier rapport du Bipe, société d’études économiques et de conseil en stratégie. Déjà à l’étude, plusieurs mesures portant sur la fiscalité de ce carburant, ayant pour objet de le rééquilibrer à hauteur de l’essence et d’augmenter les recettes fiscales de l’Etat, pourraient voir le jour, pénalisant de fait ce marché.

Mais au-delà de toute mesure, c’est surtout l’évolution technique du secteur automobile qui pourrait entraîner le Diesel vers le fond. Et tout d’abord l’hybride. Evaluée à 2,5%, la part de marché de ces modèles pourrait grimper à 4% l’an prochain, selon le Bipe, à condition que "les bonus du Plan Automobile soient maintenus". Cependant, la société reste prudente à ce sujet, l’offre en matière de véhicules grand public ayant du mal à prendre de l’ampleur. Elle souligne aussi que Peugeot a préféré miser sur l’hybride Diesel alors que Renault a donné sa priorité au segment électrique.

Au final, celui-ci pourrait bien être le grand gagnant du futur. Si le problème de la recharge reste tenace, celui du prix tend à se résoudre. Avec les Renault Zoé et Nissan Leaf, les conducteurs peuvent désormais accéder à l’électrique à des prix très compétitifs (respectivement 13000 et 18000 euros). La seule inconnue demeure aujourd’hui dans la valeur résiduelle des VE. Comme l’explique le Bipe, si celle-ci se trouve basse "en raison du risque de non-revente après trois ou cinq ans", alors l’électrique aura du mal à combler son retard sur le thermique. A l’inverse, si l’on considère que la dépréciation du véhicule est faible, alors sa valeur résiduelle restera élevée et le segment du VE pourra "atteindre 8% du marché d’ici 2020".

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