L'Alliance se redéfinira le 27 mai 2020
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Trois jours pour définir l'avenir. Les 27, 28 et 29 mai 2020, l'Alliance, Nissan et Renault vont tour à tour dévoiler leurs plans stratégiques, naturellement fortement imbriqués. L'Alliance franco-japonaise ouvrira donc le bal le 27 mai avec un projet qui doit permettre plus de synergies entre les trois partenaires, en rupture avec l'ancien patron déchu, Carlos Ghosn. "La conférence de presse de l'Alliance aura lieu le mercredi 27 mai à 9H00, heure de Paris", a simplement indiqué Renault dans un communiqué lapidaire diffusé mardi 19 mai au matin.
En raison des précautions sanitaires face à la pandémie de Covid-19, l'événement sera organisé "en ligne" et portera sur "l'avancement des activités de l'Alliance", a précisé Nissan. L'ensemble franco-japonais en difficulté devrait préciser des annonces faites en janvier sur le partage des rôles en son sein. L'idée est de confier à l'une des entreprises un leadership pour une région ou une technologie donnée, sur lequel les autres partenaires devraient s'appuyer, afin d'éviter les développements en doublon et multiplier les synergies.
Dans la foulée, Nissan annoncera un plan de redressement le jeudi 28 mai en même temps que ses résultats annuels 2019/2020 (clos le 31 mars) attendus dans le rouge. Le vendredi 29 mai, ce sera au tour de Renault de présenter son propre plan. Le constructeur avait dit tabler en février sur 2 milliards d'euros d'économie sur trois ans, sans exclure de fermer des sites. Le groupe au losange, qui a enregistré l'an dernier ses premières pertes en dix ans, avait vu début avril sa notation abaissée au rang d'investissement spéculatif par Standard and Poor's. L'Etat français envisage de garantir un prêt bancaire d'environ 5 milliards d'euros pour l'aider à surmonter la crise actuelle.
Sous Carlos Ghosn, l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi s'était hissée au premier rang mondial des constructeurs automobiles par le nombre d'unités vendues. Mais elle a perdu son titre l'an dernier, dépassée par Volkswagen et Toyota. Le président de l'Alliance, Jean-Dominique Senard, a décidé de rompre avec la stratégie de volumes à tout prix attribuée à Carlos Ghosn pour se concentrer sur la rentabilité. Le plan présenté le 27 mai ne devrait pas fixer d'objectif de volume de ventes ou de chiffre d'affaires.
Le dernier plan de l'Alliance, présenté par Carlos Ghosn en 2017, tablait sur 14 millions de véhicules vendus par an à l'horizon 2022, un objectif déjà jugé hors d'atteinte avant la pandémie. Renault-Nissan-Mitsubishi a écoulé 10,16 millions d'unités en 2019, un chiffre en baisse de 5,6 % sur un an.
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