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La PFA définit un pacte de solidarité pour la filière automobile

Publié le 2 avril 2020

Par Catherine Leroy
2 min de lecture
Jouer collectif pour résister à la crise. C'est le sens du pacte de solidarité et de bonnes pratiques défini par la filière, emmenée par la Plateforme de l'Automobile. Objectif : préparer tous ensemble la reprise de l'activité.
La Plateforme de l'Automobile vient de définir avec l'ensemble des fédérations un pacte des bonnes pratiques pour l'industrie automobile et anticiper la reprise de la production.

 

La Plateforme de l'Automobile vient de définir avec l'ensemble des fédérations (Fiev, Fim, GPA, FFC, SNCP...) un pacte des bonnes pratiques pour l'industrie automobile. "Nous profitons de ces jours d'arrêt afin d'anticiper au mieux la reprise et surtout de voir comment mieux travailler tous ensemble dans un esprit le plus solidaire possible. Nous avons la conviction que l'on doit se montrer collectif et responsable", explique Marc Mortureux, directeur général de la PFA. 

 

Anticiper la programmation de la reprise 

 

L'échange des informations sera basé sur un rythme hebdomadaire et l'objectif est bien d'anticiper la programmation des reprises d'activités. La synchronisation se base sur une échelle européenne et doit donc être coordonnée avec la vision italienne et espagnole notamment. Cet échange comprend bien sûr le volet sanitaire et la protection des salariés. Plusieurs guides ont d'ailleurs été établis par le Medef ou l'UIMM afin d'aider les entreprises à définir leurs règles pour assurer des conditions sanitaires sécurisées. "Plusieurs entreprises ont déjà défini des protocoles détaillés pour la reprise et bénéficient également d'expérience lors du redémarrage d'activité en Chine ou en Corée du Sud. Nous allons partager ces expériences qui nous aideront lorsque ce sera notre tour avec un haut niveau d'exigence", poursuit le directeur général de la PFA.  

 

Respecter les délais de paiement

 

Suite à la crise de 2008, un code de performance et de bonnes pratiques dans les relations commerciales avait été signé entre les industriels du secteur, notamment pour mieux encadrer et faire respecter les délais de paiement entre donneurs d'ordre et fournisseurs. "Les mauvaises pratiques ne feront qu'aggraver la situation. L'Etat a pris des mesures massives de soutien pour alléger les charges à court terme. Mais plus l'arrêt de l'activité va se prolonger, plus les conséquences seront difficiles à gérer avec des risques de défaillances vers la fin de l'année", avance Marc Mortureux. 

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