D’Ieteren progresse sur un marché belge difficile

Alors que le principal opérateur belge accusait, sur le premier semestre 2019, un recul de ses ventes de VP de 3,1 %, la seconde partie d’année a visiblement été plus porteuse. En excluant les immatriculations de moins de 30 jours*, le nombre de livraisons de véhicules neufs en Belgique a reculé de 2,5 % pour atteindre 515 051 unités. En incluant les immatriculations de moins de 30 jours, ce nombre a atteint 550 003 unités, soit le deuxième niveau le plus élevé depuis le pic historique de 2001.

Comme en France, le recul de la demande chez les particuliers (-6 %) a été compensé par le dynamisme de la demande des professionnels qui s’est accrue de 5 % pour représenter 56 % du total des immatriculations de VN dans le plat pays. Autre donnée, la part des SUV est passée de 38 à 40 % du total. Les marques distribuées par D’Ieteren (Volkswagen, Audi, Seat, Skoda, Bentley, Lamborghini, Bugatti, Porsche et Yamaha), ont affiché une progression de 33 % du nombre d’immatriculations de SUV, qui constituent désormais 36 % du mix.

129 575 véhicules vendus

Dans ce contexte, la part de marché D’Ieteren a atteint l’an passé 22,8 %, en excluant les immatriculations de moins de 30 jours. Toutes les marques représentées ont bénéficié d’un gain de part de marché, à l’exception de Porsche. Le distributeur n’a pas été en reste sur le marché du véhicule utilitaire jusqu’à 6 tonnes : la demande pour ce type de véhicules s’est accrue de 4,3 % en Belgique en 2019, soit 81 820 unités. Le groupe s’est octroyé une part de marché de 10,8 %, en légère progression par rapport à 2018. Au global, le nombre de véhicules neufs livrés par D’Ieteren s’est accru de 6,1 % pour atteindre 129 575 exemplaires. Ce qui correspond en valeur à 3,6 milliards d’euros, une somme en hausse de 6,7 %.

Grâce à ces bonnes performances, le pôle distribution automobile a largement contribué aux résultats globaux satisfaisants D’Ieteren. Cette activité a ainsi représenté 45 % des ventes consolidées globales de l’entreprise, soit 8,027 miliards d'euros, en tenant compte de Belron, Moleskin ainsi que les activités corporate et immobilières. Autre preuve : la part dans le résultat consolidé ajusté avant impôt. Ce dernier s’est inscrit à 300,7 millions d’euros, en hausse de près de 40 % à périmètre égal. L’activité de distribution automobile a contribué à hauteur de 22,5 millions, soit une progression de 7,5 millions par rapport à l’année précédente.

*Soit les immatriculations qui ont été annulées dans les 30 jours, la majorité d’entre elles concernant des véhicules qui n’ont probablement pas été mis en circulation par le client final en Belgique.