Véhicules électriques : l’ACEA interpelle l’Europe sur le manque de points de charge
La recharge des véhicules électriques demeure une gageure pour la transition énergétique du parc automobile. Alors que la part des VE croît de mois en mois sur le territoire européen, d’aucuns s’inquiètent du manque d’infrastructures adéquates et nécessaires au déploiement de cette motorisation. L’Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA), Eurelectric (association des industries électriques) et la fédération Transport & Environment, interpellent dans un courrier commun les institutions européennes pour faciliter le déploiement des points de recharge publics.
Les trois organisations y soulignent que la législation européenne vise à immatriculer jusqu’à 5 millions de véhicules à basse ou zéro émission, par an, à l’horizon 2030, ce qui nécessite un accroissement important du nombre de bornes . Les mesures incitatives (bonus écologiques, aide à l’acquisition, etc.) et le développement des offres électrifiées des constructeurs au service de l’expansion du parc électrique pourrait en effet se heurter au manque de points de recharge.
D’ailleurs, selon Transport & Environment, le nombre de véhicules électriques disponibles devrait tripler dans les trois années à venir. En 2021, plus de 200 modèles sont attendus sur le marché européen. « Nous devons éliminer toutes les barrières et rendre le passage à la mobilité électrique aussi facile que possible. Chaque consommateur doit avoir un droit à la prise », commente Kristian Ruby, secrétaire générale d’Eurelectric.
Pour ce faire, l’association estime qu’il faudrait 1,2 million de points de recharge d’ici 2025 sur le territoire européen. En France, l’Avere recense 23 000 bornes publiques à fin 2018. Sur le continent, on estime pour l'heure le nombre de points de recharge publics à 140 000 bornes.
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