Eric Bataille rejoint AutoJM
"C'était une opportunité qui m'a plu et il était important pour moi de relever le challenge. D'autant plus qu'avec Internet, les comportements et les coutumes des clients changent, et dans ce contexte AutoJM a un rôle à jouer à mon sens." C'est dans ces termes qu'Eric Bataille résume son arrivée au sein du mandataire en tant que directeur général. C'est aussi un nouveau challenge professionnel pour l'ancien dirigeant d'Autoscout24 et de Drivepad.
Pour ce dernier, AutoJM n'est pas non plus n'importe quel mandataire. En effet, AutoJM est un des plus anciens mandataires de France. Créé en 1975 par José Martinez, l'entreprise, basée à Audincourt (25), s'est d'abord forgée une réputation en se spécialisant dans l'achat/vente de véhicules de collaborateurs. Vincent Martinez, fils du fondateur, aujourd'hui à la tête de la société, s'est peu à peu spécialisé au fil du temps en tant que mandataire avant qu'"Internet ne change la donne". Si AutoJM est toujours basée dans le Doubs, son business-modèle s'est irrémédiablement axé sur le Web où 80% des ventes sont réalisées aujourd'hui.
Des ventes essentiellement constituées de véhicules neufs et de 0 km qu'AutoJM se procure à l'étranger, "dans les pays européens et notamment en Europe de l'Est grâce à un pool d'acheteurs dont le but est évidemment de trouver la bonne affaire sur les prix", précise Eric Bataille. L'offre du mandataire s'appuie sur une politique de prix constituée d'ajustements et de comparaisons en fonction de la demande et de l'offre existantes. "Ce qui explique aussi mon arrivée au sein d'AutoJM. Vincent Martinez cherchait une personne qui soit capable de gérer le terrain et les actions à mener, tout en sachant mener une équipe, et qui soit rompu au commerce automobile sur le Net", explique Eric Bataille.
AutoJM, qui vient d'ouvrir une antenne à Pessac (33), revendique 4 000 ventes par an après un exercice 2017 en croissance de 20 %, et ce n'est qu'un début promet Eric Bataille : "Nous visons la même progression pour cette année avec l'ambition d'ici quatre à cinq ans de doubler nos volumes", conclut-il.
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