Shell se lance dans la recharge
"Cette annonce est un premier pas vers notre objectif : permettre à nos clients d’accéder à un panel varié de solutions énergétiques au cours des prochaines décennies. Cela se fera au fur et à mesure du développement de nouvelles technologies qui continueront de coexister aux côtés de carburants conventionnels", annonce Matthew Tiper, vice-président de l’entité New Fuels de Shell. En effet, en faisant de NewMotion une filiale, le pétrolier met la main sur une société qui opère à ce jour plus de 30000 points de recharge privés aux Pays-Bas, en Allemagne, au Royaume-Uni et en France. A ce chiffre s'ajoute, pour ceux qui ont la carte NewMotion, l'accès à 50000 bornes publiques à travers 25 pays en Europe. Pour l'heure NewMotion affirme avoir délivré 100000 cartes.
L'arrivée de Shell dans la boucle va naturellement faire croître le réseau de bornes NewMotion en s'appuyant sur les stations-service de la marque à la coquille. "Nous sommes très heureux d'avoir un investisseur aussi puissant qui partage pleinement notre vision et nous permet de poursuivre notre expansion dans toute l'Europe à un moment où la transition vers les véhicules électriques s'accélère", a déclaré SytseZuidema, P-dg de NewMotion.
Vu de France, l'engouement est identique. "Notre objectif en France est de proposer à nos clients un ensemble d’options, quel que soit leur type de véhicule ou de trajet. Cette annonce constitue donc une avancée significative dans ce sens", a jouté Vincent Baril, président de Shell France. Rappelons que Shell France dispose d'un réseau de 84 stations-service exclusivement situées sur autoroutes.
Toujours au sujet de l'Hexagone, NewMotion précise "que Easytrip restera le partenaire de choix de NewMotion pour les services de mobilité. Nous continuerons à coopérer en France et, ensemble, nous aiderons les gens à faire autant de kilomètres propres que possible."
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