GM prend des parts dans le concurrent d'Uber
Le chiffre est tombé : Lyft a levé un milliard de dollars pour financer ses développements futurs. Et parmi les actionnaires figure le nom de General Motors, qui a rapporté la moitié de la somme avec 500 millions de dollars (465 millions d’euros), a-t-on appris dans la presse américaine relayant une publication de Lyft. Un tour de table complété notamment par le fonds souverain d’Arabie saoudite, Rakuten et le fonds d’investissement Janus Capital Management.
Cette annonce précède de quelques jours l’intervention de Mary Barra, la présidente de General Motors, au CES de Las Vegas. Une prise de parole durant laquelle il devrait être question de l’intérêt stratégique de cet investissement, à savoir l’introduction des véhicules autonomes dans l’industrie du service de mobilité.
Etroite collaboration
A l’instar d’Uber, Lyft et General Motors se montrent convaincus que l’avenir des VTC passera par l’automatisation de la conduite. En haut lieu, à Detroit, on va jusqu’à prédire que la montée en volume des voitures autonomes passera par ces services de mobilité. Dans les faits, les ingénieurs de General Motors et ceux de Lyft vont se rapprocher pour travailler de concert en Californie.
On se rappelle alors que les constructeurs français ont dans les démonstrations récentes évoqué cette très plausible évolution du modèle économique qui s’affranchit des chauffeurs. Se pose alors la question de savoir qui, en Europe, pourrait focaliser l’attention dans l’optique d’un investissement.
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