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Industrie

Un nouveau test de navettes autonomes à Paris

Publié le 15 novembre 2017

Par Alexandre Guillet
2 min de lecture
Pour une durée de six mois, un nouveau dispositif pilote de navettes autonomes va entrer en vigueur dans le bois de Vincennes. Les véhicules sont fournis par EasyMile.
Une navette autonome EasyMile en exploitation à Arlington, aux Etats-Unis.

 

La Ville de Paris et ses différents partenaires, au premier rang desquels la RATP, souhaitent promouvoir des modes de mobilité alternatifs aux seuls véhicules particuliers, surtout quand ils sont polluants. Dans cette perspective, de nombreux tests de navettes autonomes sont conduits. On pense par exemple à l’expérimentation menée sur le pont Charles de Gaulle début 2017, qui a attiré plus de 30000 voyageurs, à la liaison entre les gares de Lyon et d'Austerlitz, ou encore au dispositif mis en place sur l'esplanade de La Défense. On peut aussi citer le test réalisé sur l'île Saint-Germain, à Issy-les-Moulineaux, qui avait été accompagné d'une étude éclairante sur les usagers.

 

Cette fois, la Ville de Paris, la RATP et Ile-de-France Mobilités lanceront vendredi un nouveau test de service de navettes autonomes entre la station de métro Château de Vincennes (Ligne 1) et le Parc Floral, puis à terme le bois de Vincennes. Concrètement, deux navettes EasyMile de douze places, dont six places assises, sillonneront les allées du bois du vendredi au lundi, de 10h à 20h (pour permettre la recharge des batteries la nuit), pendant six mois. Réglementation oblige, un agent sera présent dans chaque navette, mais il n'en demeure pas moins que les véhicules côtoieront les piétons et les cyclistes souvent nombreux en fin de semaine. Il s'agit d'un test technique, comme de coutume, mais aussi d'un test de nouveaux services, affirment de concert les dirigeants d'Ile-de-France Mobilités, de la ville de Paris et de la RATP, qui tablent sur un volume de 30000 voyageurs, comme pour le pilote du pont Charles de Gaulle.

 

Rappelons qu'EasyMile a été créée en 2014 et qu'elle a pris une nouvelle dimension avec la prise de participation par Alstom et Continental en janvier puis en juillet 2017. L'entreprise, que la ministre des Transports Elisabeth Borne qualifie volontiers de "pépite française de la mobilité", a notamment récemment ouvert des bureaux à Berlin, Denver et Singapour.

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