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Industrie

Takata paye les airbags défectueux

Publié le 18 juillet 2014

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Le fournisseur japonais Takata a annoncé une charge exceptionnelle de plus de plusieurs centaines de millions d'euros comme une conséquence des campagnes de rappels portant sur les coussins gonflables défectueux.

330 millions d'euros (45 milliards de yens), c'est ce que va coûter, sous forme de charge exceptionnelle, la vaste campagne de rappels de voitures dûs à des modèles défectueux de gonfleurs d'airbags fabriqués par une filiale d'Amérique du Nord, a fait savoir l'équipementier d'automobiles japonais Takata, qui emploie 43500 personnes dans le monde.  

Cette annonce vient confirmer la première opinion des analystes qui avaient prévenu que le coût des réparations requises pourrait porter un coup sévère aux finances de Takata. Dans les rangs de l'équipementier, l'heure est à l'évaluation de l'impact de la perte exceptionnelle prévue sur les résultats financiers du premier trimestre (débuté le 1er avril 2014). "Dès que nous l'aurons établi, nous le ferons savoir", déclare-t-on à la direction du groupe. Soulignons que l'activité "airbags" pèse pour près de 43% dans le chiffres d'affaires.

Pour l'heure, Takata prévoit cette année un bénéfice net de 16 milliards de yens, pour un chiffre d'affaires de 560 milliards de yens (4 milliards d'euros). Cette affaire des coussins gonflables défectueux tombe à un moment critique pour l'entreprise, encore fragile sur le plan budgétaire. En effet, elle venait tout juste de sortir du rouge l'an passé, avec un bénéfice net de 11 milliards de yens (78 millions d'euros) contre une perte quasi double un an plus tôt.

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