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Industrie

Table ronde 2 - Une auto pas chère et bien équipée

Publié le 11 mars 2015

Par La Rédaction
2 min de lecture
Telles sont les principales attentes de la génération Y en matière d’automobile, selon Deloitte, qui souligne également le côté raisonné et raisonnable de ces jeunes.
Guillaume Crunelle, associé Deloitte.

Pourquoi donc s’intéresser à la génération Y ? Agée entre 19 et 31 ans, très éloignée de l’acheteur moyen en France (52 ans) et ne représentant que 15 % de la population, celle-ci présente pourtant un intérêt majeur. Déjà parce qu’elle totalise 40 % des actifs du pays, ensuite puisqu’elle constitue ceux qui feront prochainement le marché, d’où l’intérêt de connaître leurs aspirations. Premier constat, étonnant eu égard à l’autophobie ambiante, les jeunes Français plébiscitent toujours autant l’automobile, qui reste leur moyen de transport privilégié (57 %). Tellement privilégié qu’ils sont 61 % à envisager d’en acheter une dans les cinq prochaines années. A la différence de leurs aînés, la génération Y fait davantage attention au coût d’achat, bien entendu, mais aussi aux coûts d’utilisation. Ils sont ainsi 80 % à estimer que le prix élevé du carburant joue négativement sur l’utilisation de leur véhicule. Autre élément de cette étude : les technologies. Surprise de ce point de vue puisque ces jeunes “geek” les voient avant tout comme un élément devant améliorer la sécurité du véhicule ou améliorer la conduite de l’automobiliste. Les technologies connectées ne sont cependant pas très loin de leurs attentes puisqu’ils sont 39 % à vouloir poursuivre leur vie digitale dans leur véhicule et 36 % à souhaiter effectuer plusieurs tâches en conduisant. Si prompte à accepter les conditions générales d’utilisation de son smartphone, cette génération se montre beaucoup plus réticente quant à l’utilisation de ses données dans sa voiture. Un constat que Fabrice Devanlay, directeur de la communication et des relations extérieures de Ford France, explique par “le manque de services connectés” dans l’automobile. “Si nous créons un écosystème de services associés, alors nous serons en mesure de demander au client ses données.” Tout reste à faire.

Romain Baly et Gredy Raffin

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