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Industrie

Sinistres : des coûts toujours plus élevés

Publié le 4 juillet 2019

Par Saïda DJERRADA
2 min de lecture
CarGarantie dévoile les résultats de son enquête annuelle sur les contrats de garantie. L’enquête révèle une hausse des coûts de réparation de près de 3 % en deux ans. En revanche, les sinistres arrivent de plus en plus tard après l’acquisition du véhicule.
Le coût moyen d’une réparation survenue après un sinistre s’établie à 527 euros en 2018.

 

Les coûts de réparation pèsent de plus en plus lourds dans le budget automobile, si l’on se réfère à la dernière lettre de l’association SRA (Sécurité et réparations automobiles). Publiée en avril dernier, l’étude qui suit l’évolution du coût de la réparation sur la base d’expertises de réparation-collision, relève une augmentation de 4,8 % par rapport à avril 2017.

 

Le coût moyen passe de 502 à 527 euros en 2 ans

 

L’enquête réalisée par CarGarantie démontre la même tendance pour les coûts moyens de réparations survenues à la suite d’un sinistre. L’étude se base sur les garanties de près de 770 000 VO et 241 000 VN arrivées à échéance. Elle démontre que les coûts ont de nouveau augmenté passant de 502 euros en 2016 à 514 euros en 2017 pour s’établir en 2018 à 527 euros. C’est l’une des plus fortes augmentations de ces dernières années.

 

Le groupe allemand impute cette flambée à la sophistication des véhicules, notamment les moteurs. En effet, ces derniers représentent la majorité des coûts de réparation. Si cela a toujours été le cas pour les véhicules d’occasion (23,59 %), nouveautés en 2018, le moteur truste la première place des coûts les plus importants pour les véhicules neufs (21,32%). Pour les deux types de véhicules, le système d’alimentation, comprenant les turbos, est le deuxième composant le plus onéreux à réparer. En revanche, la dernière place du podium diffère puisque la boîte de vitesses est l’organe qui pèsent le plus sur le coût moyen de réparation de VO (11,62 %) tandis que c’est l’installation électrique pour les VN (10,71).

 

Des sinistres moins précoces

 

Autre enseignement de l’étude, la fréquence des sinistres est du fait en premier lieu du système d’alimentation et de l’installation électrique pour les occasions ou les neuves. La troisième position de ce classement est occupée par le moteur pour les VO et l’électronique de confort pour les VN. Cette disposition n’a d’ailleurs pas changé par rapport à 2017.

 

Enfin, la bonne nouvelle de l’enquête du spécialiste de la garantie : les sinistres sont moins précoces. Alors que plus de 33 % des sinistres de VO survenaient avant les 5 000 premiers kilomètres en 2017, ce taux passe à 30 % en 2018. En ce qui concerne les VN, 46,7 % des sinistres arrivent la première année contre 54,9 % l’année précédente.

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