Salon EVS32 : l'électromobilité prend rendez-vous à Lyon en mai

Après Goyang en Corée du Sud, Montréal, Stuttgart ou Kobe au Japon, les organisateurs ont retenu la ville de Lyon pour la tenue de l'EVS32, le symposium dédié à l'industrie du véhicule électrique. Une véritable reconnaissance des efforts réalisés par la France qui permettra à l'ensemble de l'écosystème de profiter d'un rayonnement international durant l'événement qui ouvrira ses portes aux professionnels et au public du 19 au 22 mai prochain.

A l'initiative de la candidature, l'Avere s'est félicitée de ce choix de la Weva, l'association mondiale du véhicule électrique. "Nous pouvions déposer le dossier de Paris ou de Bordeaux, mais nous avons voulu démontrer que le véhicule électrique n'est pas uniquement l'affaire de la Capitale et qu'il peut s'adapter à toutes les topographies", a expliqué Joseph Beretta, le président de l'Avere France, lors de la conférence de présentation de l'EVS32, ce 19 février 2019.

Des sponsors de premier plan se sont associés au projet, dont les groupes Renault, EDF, Enedis. "J'ai pu me rendre en Corée ou en Allemagne, lors des dernières éditions et il est évident que l'EVS répond à l'enjeu majeur qui est le nôtre, parvenir à mettre en contact les acteurs de l'électromobilité", observe Gilles Normand, le directeur de la division électrique de Renault. Il explique le constructeur profitera de l'opportunité pour présenter des éléments de stratégie, mais aussi pour nouer de nouvelles relations.

En tant que marché mondial majeur pour le véhicule électrique (31 095 VE livrés sur notre territoire, en 2018, soit +24,5 %, selon l'ACEA), la France devrait attirer les foules pour cette 32^e édition qui rime aussi avec le cinquantenaire de l'EVS. Deux volets sont inscrits au programme. Il y aura celui des sessions de lecture, soit 150 conférences de 20 minutes réparties sur les trois jours, et celui dit des "Zone Poster", soit un partage des résultats de recherches de 300 scientifiques sélectionnés.

L'EVS32 verra un défilé de personnalités de l'électromobilité française, dont Elisabeth Borne, la ministre des Transports, et le Prince Albert II de Monaco, lors des trois séances plénières planifiées au cours de l'événement. Un cluster formation sera aussi aménagé afin de sensibiliser aux métiers de demain. "En termes de nombre d'emplois générés, le secteur de l'électromobilité a le potentiel pour dépasser celui de l'industrie du moteur à combustion en Europe", partage sa conviction, Espen Hauge, président de l'Avere et Weva.