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Industrie

Pas si verts, les VE ?

Publié le 19 février 2013

Par Axel Abadie
2 min de lecture
Cela dépend des pays où ils roulent… Un groupe de recherche vient de publier un classement concernant 20 pays, prenant en compte les émissions liées aux réseaux de production d'énergie.
Cela dépend des pays où ils roulent… Un groupe de recherche vient de publier un classement concernant 20 pays, prenant en compte les émissions liées aux réseaux de production d'énergie.

Et si l'on mesurait les émissions de CO2 des VE autrement ? C'est ce qu'a tenté de faire le groupe de recherche Shrink That Footprint, dans son récent rapport Shades of Green. Le postulat de base : imaginer que le seul processus de fabrication des véhicules électriques leur impose des émissions à hauteur de 70g de CO2/km sur toute leur durée de vie. Dès lors, les différences selon les pays vont s'établir en fonction des particularités du réseau énergétique.

Selon le groupe de travail, "ce rapport met en lumière le fait que les véhicules électriques doivent être utilisés en tandem avec une énergie électrique à faible teneur en carbone, pour une meilleure réduction des émissions". Ainsi, dans les pays où la production d'énergie repose sur le charbon, les VE génèrent des émissions quatre fois supérieures que dans les endroits où la production est moins carbonée.

Le grand perdant, l'Inde, affiche 370g de CO2/km. Suivent l'Afrique du Sud (318g), l'Australie (292g), l'Indonésie (270g) et la Chine (258g), grands consommateurs de charbon, où l'utilisation des VE a de faibles avantages climatologiques. A l'inverse, le Paraguay, grâce à sa production d'énergie hydroélectrique, occupe la première place avec le minimum de 70g de CO2/km. La France, à cinq longueurs, tire profit de l'énergie nucléaire, avec des émissions estimées à 93g.

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