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Industrie

Oreca reprend Courage !

Publié le 5 octobre 2007

Par Marc David
2 min de lecture
L'écurie varoise d'Hughes de Chaunac vient de racheter Courage Compétition.En juin dernier, à la veille des essais préliminaires des 24 Heures du Mans, Yves Courage avait organisé une petite réception pour fêter le 25e anniversaire...
L'écurie varoise d'Hughes de Chaunac vient de racheter Courage Compétition.En juin dernier, à la veille des essais préliminaires des 24 Heures du Mans, Yves Courage avait organisé une petite réception pour fêter le 25e anniversaire...

de son écurie. Une occasion pour lui de revenir sur le chemin parcouru mais aussi d'évoquer l'avenir. Un avenir préoccupant, eu égard à une concurrence de plus en plus affûtée et aussi (cela va de pair), aux moyens déployés pour se maintenir au top niveau. Pas simple pour ce qui concerne le petit constructeur manceau, considéré encore par beaucoup comme l'archétype de l'artisan… Bref, c'est donc avec une demi-surprise que la nouvelle tombait à l'occasion des 1 000 km de Silverstone, 5e manche des Le Mans Series (LMS) : le groupe varois Oreca que préside Hughes de Chaunac, vient de racheter Courage Compétition afin de devenir constructeur de prototypes à part entière. En effet, l'écurie française disposait déjà d'un département moteurs à Magny-Cours après le rachat il y a quelques années de la société Snobeck. Avec cette complémentarité "châssis", la boucle est désormais bouclée. "Cette acquisition ouvre de belles perspectives pour les deux entreprises, tant dans le domaine sportif que sur le plan industriel, commercial et stratégique, explique Hughes de Chaunac, président d'Oreca. Les 25 ans d'expérience accumulés par Yves Courage vont considérablement élever le niveau de compétitivité d'Oreca au moment d'aborder son nouveau défi". Un défi qui consiste à construire un nouveau prototype destiné à s'aligner aux 24 Heures du Mans. Et Yves Courage, qui devrait être chargé du développement international au sein du groupe Oreca, de donner son avis sur l'opération : "J'y vois la meilleure solution pour pérenniser une entreprise née de la passion pour la course et qui ne peut survivre sans cet état d'esprit, mais qui doit aussi développer d'autres activités pour prospérer", dit-il. Un argument qui repose sur le fait que ce rachat dissimule à peine une volonté de construire et de commercialiser des prototypes d'endurance dans les différentes catégories dès 2008, un peu à la manière du constructeur britannique Lola Cars.

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