NGK envisage l'arrêt de son usine française
Les salariés de l'usine NGK Spark Plugs de Meung-sur-Loire (45) le craignaient, la nouvelle devient désormais officielle : leur site s'apprête à cesser son activité. Le 10 janvier, on l'a annoncé lors d'un comité central d’entreprise. Cette mesure pourrait conduire à une fermeture de l'usine.
Pour justifier cette décision, l'équipementier japonais invoque, tout d'abord, la guerre en Ukraine, qui a entraîné l'interdiction des exportations de bougies d'allumage en Russie. Or ce marché représentait 40 % du site de Meung-sur-Loire. "Cette situation survient à un moment où l'industrie automobile se trouve ébranlée par des évolutions structurelles devant être mises en œuvre en Europe d'ici 2035, et où l'économie mondiale se voit contrainte par l'inflation ainsi que par de fortes perturbations en matière d’approvisionnement énergétique", ajoute NGK dans un communiqué.
Un projet de reprise pour NGK ?
Au cours de ces dernières années, l'usine avait d'ailleurs dû réduire sa voilure, avec un effectif qui a diminué de 150 à 77 salariés. Face à ces difficultés, NGK a indiqué ne plus pouvoir "soutenir durablement ses investissements en France et en Europe". L'industriel souhaite toutefois examiner toutes les possibilités qui permettront au site de poursuivre son activité. Il a notamment mandaté un cabinet spécialisé pour trouver un partenaire ou un repreneur.
"Au cours des prochains mois, l'entreprise se donne comme priorité absolue de trouver des solutions adéquates pour chacun de ses 77 salariés qui pourraient se trouver affectés par le projet, en privilégiant les possibilités de reclassement externe dans le même bassin d'emploi. L’entreprise mettra tout en œuvre afin d’en faciliter l’accès à ses collaborateurs", a conclu NGK.
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