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Industrie

Le stationnement tire le marché des aides à la conduite

Publié le 6 avril 2018

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Une étude de Bosch, dévoilée lors de la conférence Urbagora, parvient à la conclusion que l'aide au stationnement équipe près de 7 véhicules neufs sur 10 vendus en France en 2016.

 

Les Français aiment être aidés lors des manœuvres de stationnement. C'est en tout cas ce qui ressort des statistiques publiées par Bosch, ce 5 avril 2018, à l'occasion de la conférence Urbagora organisée par l'ONG Megacities Institute. Il apparaît qu'en 2016, 67 % des véhicules neufs, en France, ont été livrés avec un système d'aide au stationnement. En grande majorité, il s'agit des radars de détection d'objet.

 

Ce qui place la France au sommet du classement européen du taux d'équipement en aide au stationnement. A titre de comparaison, les automobilistes allemands l'ont retenu dans 62 % des commandes, en 2016. Cela tient notamment au taux de disponibilité des aides, dans les modèles de série. A la lecture des catalogues de produits, la France affichait les radars ou les systèmes autonomes de série dans 63 % des cas. Outre-Rhin, les constructeurs ne les prévoyaient que dans 42 % des versions, à la même époque.

 

L'Afil en retrait

 

D'après l'étude de Bosch, les consommateurs français ont ensuite commandé le freinage d'urgence dans 27 % des véhicules neufs livrés en 2016. Ce qui met le pays à une longue distance de la Belgique et des Pays-Bas, où les véhicules en ont été dotés à 39 % en 2016. Le record européen. L'Allemagne se montre tout aussi favorable à cette technologie puisque le taux de monte à 38 %.

 

Bien que Citroën ait été le premier à commercialiser l'alerte au franchissement involontaire de ligne (Afil), cette aide à la conduite ne perce pas en France. Seul 1 véhicule neuf sur 4 (24 %) en était équipé en 2016, selon les données de Bosch. C'est bien plus qu'en Italie, où les clients automobiles étaient 18 % à commander cette fonctionnalité. Comme un autre symbole, l'Afil ne figure pas sur le podium des ADAS en Allemagne. Nos voisins ont privilégié l'avertisseur de fatigue. Il équipait 37 % des véhicules particuliers neufs livrés en 2016.

 

Selon Bosch, le marché européen des aides à la conduite connaît une croissance moyenne de 20 %, par an. L'équipementier espère profiter de cet engouement des automobilistes pour les ADAS, jusqu'à générer 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires.  

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