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Industrie

Le FSI fait le point

Publié le 26 septembre 2012

Par Frédéric Richard
2 min de lecture
A l’occasion de la parution du cinquième numéro des "Cahiers du FSI", consacré à l’automobile, le Fonds stratégique d’investissement (FSI) présente sa vision du marché et rappelle ses missions.

Admettant que la crise actuelle, d'ordre financière, est très différente de celle de 2008, Jean-Yves Gilet, directeur général du Fonds stratégique d'investissement (FSI), vient de dévoiler sa vision de la stratégie à appliquer au secteur pour redresser la barre. "En 2008-2009, tout s'est arrêté d'un coup, aujourd'hui il s'agit plus de s'adapter à un niveau de production qui est très bas", selon lui. De conjoncturelles, les difficultés deviennent donc assurément structurelles, et nécessitent un repositionnement de la filière articulé autour de plusieurs axes.

Il faut tout d'abord relever le défi de l’internationalisation des entreprises françaises. Savoir se positionner avec force sur les marchés porteurs, comme certains acteurs étrangers parviennent à le faire, tout en ménageant sa compétitivité sur le sol français. Par ailleurs, les entreprises doivent adapter leurs stratégies commerciales et leurs systèmes de production, pour préserver leur compétitivité. Enfin, selon Jean-Yves Gilet, l’innovation reste plus que jamais moteur de la croissance, tout particulièrement à un moment où le niveau des dépenses de recherche différencie les acteurs.

Depuis sa création en 2009 en pleine crise, le FSI a pour objectif de soutenir les projets de développement industriel des entreprises françaises, notamment via les aides du FMEA. L'organisation a investi 372 millions d'euros dans un total de 29 entreprises, et n'a donc pas encore épuisé son enveloppe initiale de 650 millions d'euros.

Jean-Yves Gilet a enfin rappelé que, malgré le contexte économique difficile, le FMEA n'a pas pour fonction de reprendre des entreprises en faillite, puisqu'il ne peut pas avoir de part majoritaire au capital. Il doit avant tout se positionner comme actionnaire de référence des sociétés, et ainsi leur permettre de surmonter les aléas conjoncturels ou les périodes d’évolution soudaine de leur environnement. L'autre mission consiste à sauvegarder des compétences et savoir-faire en favorisant les rapprochements industriels qui vont dans l’intérêt des acteurs et de la pérennité de la filière.

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