Le FMEA investit encore !
Comme dans le cas de Delfingen début janvier, c'est BpiFrance, rapprochement d’Oseo, du FSI, de CDC Entreprises, de FSI Régions, et partie intégrante du FMEA avec Renault SA et PSA Peugeot Citroën, qui fournit les fonds entrant dans l'augmentation de capital de Bourbon Automotive Plastics. On souligne que le FMEA est déjà actionnaire de Bourbon Automotive depuis février 2011, date à laquelle il avait investi 11 millions d'euros dans la structure, pour s'offrir 30% du capital, aux côtés de Plastivaloire, qui s'offrait alors la majorité des parts.
Aujourd'hui, BpiFrance, via le FMEA Rang1, accorde de nouveau sa confiance au spécialiste de la conception, l’injection et l’assemblage de différentes pièces plastiques pour l’habitacle ainsi que des pièces d’aspect extérieur, en annonçant sa participation à l’augmentation de capital de la société, à hauteur de sa quote-part du capital.
Particulièrement impliqué dans les différentes technologies de finition (marquage à chaud, peinture, décoration laser, chromage, etc.) en fort développement dans l’automobile, Bourbon Automotive compte sur cet argent frais pour poursuivre sa stratégie d’internationalisation et de développement dans le chromage. Il s'agit notamment de développer une usine en Slovaquie, spécialisée dans ce métier, en partenariat avec l’équipementier allemand BIA, fournisseur reconnu dans le domaine par les constructeurs allemands. Bourbon Automotive Plastics veut également créer un bureau commercial en Allemagne, lui permettant de renforcer sa présence auprès des constructeurs automobiles locaux.
La réduction de la dépendance aux constructeurs français faisant en effet partie des priorités de la société pour sortir du marasme. On rappelle qu'en juin 2013, Plastivaloire avait annoncé devoir restructurer l'activité de Bourbon Automotive plastics, en raison de résultats en berne et de perspectives peu encourageantes. Le groupe avait alors proposé un plan de départs volontaires pour les salariés de ses activités automobiles. D'autre part, les activités de deux sites dans l'est de la France devaient se voir regroupées.