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Industrie

La navette de Milla a fait le choix de LeddarTech

Publié le 25 novembre 2020

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Le constructeur de navettes autonomes français et le fabricant de LiDAR canadien ont annoncé avoir signé un accord visant à équiper les futures productions du groupe. Ce rapprochement a d'ores et déjà séduit la RATP.
La navette Milla Pod dans sa première configuration technique.

 

Découverte au CES 2019, la navette autonome de Milla continue son évolution technologique. Le 24 novembre, le constructeur français a annoncé avoir fait de LeddarTech son fournisseur exclusif de capteur LiDar pour son véhicule, le Pod. Il s'agit plus précisément du Leddar Pixell, un LiDAR solid-state lauréat de plusieurs prix dans des concours d'innovation.

 

"Les changements radicaux que nous avons mis en œuvre dans le Pod en matière de conception se prêtent bien au Leddar Pixell. Ce LiDAR nous permet d’obtenir un champ de vision de 180 degrés, ce qui accroît la sécurité et la fiabilité générale de notre navette autonome", a expliqué Eric Gendarme, le président et cofondateur du groupe Milla. Le Leddar Pixell est présenté comme un produit idéal pour les navettes, les robotaxis, les véhicules de livraison autonomes et les véhicules extra routier utilisés dans la construction, l’agriculture et le secteur minier.

 

"Le Milla Pod, équipé du Leddar Pixell ainsi que des autres composants technologiques autonomes qui constituent nos systèmes d’exploitation, a été soumis au groupe RATP, qui exploite le service public de transport dans 13 pays et sur quatre continents et qui a été chargé d’évaluer et de qualifier des véhicules de transport collectif autonomes, poursuit Eric Gendarme. La RATP a rapporté que les systèmes d’exploitation du Milla Pod, qui intègrent le Leddar Pixell, répondaient aux strictes exigences de qualification imposées". Une recommandation sur laquelle l'entreprise française ne manquera pas de s'appuyer.

 

Retenons enfin que, depuis 2019, les navettes Milla Pod circulent tous les jours sur route ouverte à la vitesse de 30 km/h en mode autonome. Elles sont notamment employées dans un programme de recherche et d'évaluation, à Aix-en-Provence, sur un parcours alliant routes ouvertes et sentiers forestiers. 

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