Faurecia ou la confiance retrouvée
Avec un chiffre d’affaires en hausse de 5 % à 18,03 milliards d’euros et une marge opérationnelle de 3 % du chiffre d’affaires, soit 538 millions d’euros, la filiale de PSA pouvait montrer quelques signes de contentement. Certes, des esprits chagrins lui ont bien reproché un résultat net en sérieuse chute, passant de 142 millions en 2012, à 88 millions d’euros en 2013, mais Yann Delabrière a levé les objections en “chargeant” les coûts de restructuration et des frais de dette plus élevés. Une situation qui ne devrait pas perdurer, Faurecia annonçant une baisse des charges de la dette de 15 millions en 2014. En outre, la direction du groupe s’est félicitée d’un cash-flow net positif à 144 millions d’euros associé, dans les bonnes nouvelles, à la baisse de la dette de 290 millions d’euros (soit de 1,81 milliard à 1,52 milliard d’euros). Bref, sans plonger dans l’euphorie – pas le genre de la maison - Yann Delabrière a exprimé sa confiance dans l’avenir, s’appuyant sur une politique commerciale qui fait ses preuves, un leadership technologique et une internationalisation réussie. Le fait que le groupe s’apprête à délivrer le versement d’un dividende de 30 centimes par action pour l’exercice écoulé, témoigne de cette confiance.