ContiEcoContact 5 : toujours plus haut
D’abord, mention particulière à Continental pour la qualité des tests proposés à la presse internationale sur le site de Portimao en Algarve. Des tests véritablement objectifs reposant sur ce cocktail : séances de roulage avec le nouveau ContiEcoContact 5, son prédécesseur l’EcoContact 3 et enfin, un produit qualifié de prototype sur lequel le critère résistance au roulement a été poussé à son maximum. Enregistrement des données sur chaque véhicule (identique, évidemment) via un système d’acquisition spécifique, puis comparaison des courbes sur ordinateur, avec, à l’appui, les explications d’un ingénieur du manufacturier allemand. Rien que du sérieux !
Pour ce qui est du produit en lui-même, le nouveau CEC 5 a été développé en indices vitesse T, H, W et Y. Il est proposé en 14, 15 et 16’’ dans les séries de 70 à 55, c’est-à-dire pour les véhicules de la gamme compacte, de milieu de gamme et les berlines.
Côté performances, le CEC 5 affiche un gain de 20 % au niveau de la résistance au roulement (ce qui se traduit par une baisse de 3 % de la consommation) tandis que sa longévité augmente de 12 %. En outre, en dépit d’une résistance à l’aquaplaning en très légère régression, les ingénieurs allemands ont globalement réussi à s’affranchir des fameux conflits d’objectifs, puisque le freinage sur sol mouillé progresse lui aussi de 10 %.
Sur le plan technique, le nouveau CEC 5 adopte un mélange de gomme « ad hoc », puisque constitué de nouveaux polymères mieux dispersés et de silanes de dernière génération (+ 5 % en RR). Parallèlement, les ceintures sont plus rigides afin de limiter la déformation, tandis que le mélange de base (sous les nappes sommet) à plus faible hystérésis apporte également sa contribution à la réduction de la résistance au roulement, dans une proportion de l’ordre de 4 %. A ceci s’ajoute un profil plus plat (+ 3 % en RR) sur lequel figurent des lamelles autobloquantes inspirées de celles qui caractérisent les pneus hiver, et un talon muni d’un apex ultra rigide (+ 4 % en RR). Bref, il n’y a pas de petits profits pour qui joue la carte de l’environnement.