Amendes record dans l'équipement automobile

Les producteurs de roulements concernés ont été reconnus coupables d'avoir échangé des informations commerciales sensibles, afin de répercuter les hausses du prix de l'acier sur leurs clients de l'industrie automobile, mais également de s'être entendus sur des demandes de devis et des demandes de réduction annuelles de prix introduites par les clients, comme l'a révélé l'antitrust.

Ce "cartel international", tel que décrit dans le jugement, concerne des Européens, tels que SKF et Schaeffler, ainsi que les Japonais JTEKT, NSK, NFC et NTN (maison mère du Français SNR). Si JTEKT, qui a révélé l'entente, se voit exonéré d'amende pour bonne conduite, les autres vont devoir s'acquitter de sommes colossales. L'Allemand Schaeffler écope de 370,5 millions d'euros d'amende, le suédois SKF de 315,1 millions d'euros, le Japonais NTN de 201,35 millions d'euros. NSK versera pour sa part 62,4 millions d'euros et NFC 3,95 millions d'euros.

La Commission, outre ces procédures achevées dans les domaines des roulements, des faisceaux de fils électriques et des mousses pour sièges des voitures, enquête aussi sur d'autres produits, comme les airbags, les ceintures de sécurité et les volants, les produits pour systèmes de climatisation de véhicules et de refroidissement de moteur, et les systèmes d'éclairage. Il s'agit de la sixième amende la plus lourde infligée par la Commission européenne pour une sanction de ce type.