VO haut de gamme
...mais nous organisons tout de même quelques ventes de prestige avec des véhicules proposés par des concessionnaires ou des particuliers", ajoute Nico Valerio, directeur du réseau de vente aux enchères Kantium. Le VO haut de gamme est un marché qui se porte bien. "En 2004, le réseau Mercedes a traité 38 000 VO haut de gamme, soit 8 % de plus qu'en 2003", constate Olivier Garat, responsable ventes aux entreprises et VO de la marque. Et au premier trimestre 2005, la progression est de 7 %. Reprises ou retours de financement, les VO qui arrivent dans le réseau Mercedes sont pour les deux tiers des Mercedes ; 20 % de ces Mercedes, soit 5 000 à 6 000 véhicules par an, sont fournis par la filiale française (retours de loueurs, VD, véhicules de service) et approvisionnent les 95 concessionnaires qui affichent le label Millésima (moins de 18 mois et 25 000 km). "Il nous arrive de revendre des VO à des négociants, mais uniquement pour l'étranger afin de ne pas faire de concurrence à notre réseau national", explique Olivier Garat. Et aussi pour ne pas dévaloriser la marque : "Nous sommes très attentifs à la valeur de revente de nos véhicules. Une forte valeur résiduelle justifie un prix premium tout en restant concurrentiel auprès des sociétés en termes de coût de détention", conclut notre interlocuteur.
X.C.
Xavier Morvan "Le marché du VO c'est une bourse, fluctuant en permanence en fonction de l'offre et de la demande. Il faut être constamment en contact avec les vendeurs pour savoir comment évoluent les attentes de la clientèle. Mais globalement, tout se vend, même Rover, c'est une question de prix, de marketing et de lieu de vente", analyse Xavier Morvan, le patron de Saint-Herblain Automobiles qui achète et revend chaque année 9 000 véhicules (2 200 aux loueurs longue durée et le reste aux loueurs courte durée, aux constructeurs, leurs filiales et leurs concessionnaires). |
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.