Suzuki va moderniser son réseau

"Pendant la période de cycle bas que nous avons traversée, je tiens à rappeler la fidélité de nos concessionnaires qui ont sans cesse soutenu la marque", a souligné Stéphane Magnin, directeur commercial de Suzuki France.

Un compliment qui prend tout son sens alors que la marque japonaise entraperçoit les premiers signes d’un retour à la croissance. En effet, à fin septembre, ses ventes en France ont progressé de 8,5% depuis janvier, et approchent les 12000 unités alors qu’il reste trois mois avant la fin de l’année et les 19000 ventes souhaitées sur l’ensemble de l’exercice.

Par ailleurs, à l’occasion du Mondial de l’Automobile, les opérateurs ont pu voir les deux nouveautés qui vont venir soutenir la marque : d’une part, le Celerio lancé en janvier 2015 qui représentera l’entrée de gamme de la marque et, d’autre part, surtout, le Vitara, petit SUV urbain appelé "à devenir le troisième pilier de la marque" avec les S-Cross et Swift qui captent pour l’heure l’ensemble des ventes. "Nous tenons notre engagement qui est de lancer une nouveauté par an d’ici 2017, date à laquelle Suzuki doit entrer dans une nouvelle ère", rappelle encore Stéphane Magnin.

D’ici cette date, le réseau aura aussi changé de visage. D’abord, il se sera encore étoffé puisque de nouvelles nominations sont attendues d’ici la fin de l’année, en principe cinq, venant s’ajouter aux treize déjà effectuées. "Nous devrions compter sur un réseau de 210 points de vente et couvrir ainsi 90% du territoire", explique le dirigeant. Enfin, à l’occasion du Mondial, la marque a fait découvrir à son réseau une esquisse du mobilier qui pourrait venir habiller les futurs points de vente du réseau. "C’est un chantier en réflexion, nous y travaillons autant pour le mobilier que pour l’habillage extérieur et nous avons souhaité leur montrer nos intentions tout en tenant compte de leurs souhaits, sachant que certaines demandes émanaient aussi des opérateurs. Cela se fera, mais en aucun cas de gros investissements ne seront demandés", conclut Stéphane Magnin.