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Distribution

Remontée des valeurs résiduelles en Espagne

Publié le 5 juin 2015

Par Benoît Landré
2 min de lecture
L’étude européenne réalisée par le groupe Eurotaxglass’s fin 2014 met en lumière l’évolution des valeurs résiduelles des véhicules d’occasion sur les cinq principaux marchés européens.

Le groupe Eurotaxglass’s a publié en fin d’année dernière son rapport qui passe au crible les tendances, l’évolution et les perspectives des principaux marchés automobiles européens que sont la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni. Il ressort notamment de cette étude que le parc des véhicules âgés 0 à 5 ans devrait encore se contracter en 2015, pour se situer à 49 millions d’unités, soit un repli de 18,7 % par rapport à 2007. Il devrait même atteindre son niveau le plus bas en 2016, avec un total de 48,5 millions de véhicules. Eurotaxglass’s anticipe ensuite une remontée du parc au-dessus de la barre des 50 millions d’unités à partir de 2018. Il apparaît cependant que le parc des produits âgés de moins d’un an tend à augmenter depuis 2013 au sein des pays étudiés, une hausse jugée “artificielle” par Eurotaxglass’s, qui résulte des promotions et des remises importantes proposées par les constructeurs ainsi que des ventes tactiques (VD, loueur courte durée…). Une tendance qui, de fait, pèse sur les valeurs résiduelles (VR) des véhicules. Si l’évolution du prix des VN a eu un impact limité sur les VR des VO en Italie ces derniers mois, qui sont restées stables, celles-ci ont en revanche diminué en France et en Allemagne, et se sont nettement dégradées au Royaume-Uni.

L’Espagne, un cas à part

Le marché espagnol, qui générait 12,7 % des voitures âgées de 0 à 5 ans en Europe en 2007, a vu sa part fondre à 8,1 % l’an passé. L’étude révèle également une progression des valeurs résiduelles des VO Diesel de 12 mois sur les segments D et E ainsi que des VO Diesel de 36 mois sur les segments C et E. Cette hausse, qui contraste avec les données observées sur les autres principaux marchés, découle de l’effondrement du marché espagnol et d’une demande soutenue par les différents plans de relance, devenue supérieure à l’offre sur ces tranches d’âge.
 

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