Questions à José Martins

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Votre parcours est symbolique de la politique du groupe Chabot puisqu’il y a quelques années, vous étiez encore responsable d’une autre marque, avant de piloter à la destinée du centre Porsche Bordeaux. Comment s’est opéré ce changement ?
JOSE MARTINS. J’ai effectivement passé vingt-cinq ans chez Toyota, ce qui doit être une bonne école, avant de diriger le site de Bordeaux. C’est surtout à Ronan Chabot, une personne exceptionnelle, que je dois mon parcours car il m’a fait confiance en me donnant les clés de la direction du centre Porsche Bordeaux, et ce depuis 2009. Depuis, nous n’avons pas démérité puisque nous avons ouvert un second centre avec la marque à La Rochelle, et je n’oublie pas de mentionner le travail de toutes les équipes qui composent ces deux centres.

JA. Ce n’est pas forcément un centre comme les autres puisque sa zone de chalandise s’étend de la frontière espagnole à la Charente-Maritime, ce qui oblige aussi ses responsables à avoir une grande flexibilité. Comment dirige-t-on un tel centre ?
JM. On travaille tous les jours sans relâche. Mais nous avons une chance : nous commercialisons une marque à laquelle les clients sont attachés. Ils sont aussi très exigeants, certes, mais restent avant tout de véritables passionnés. Ceci nous oblige donc à multiplier les événements en tous genres et à avoir avec cette clientèle des rapports un peu différents de ce qui existe habituellement en concession.

JA. Qu’est-ce que cette clientèle exigeante ne pardonne pas du tout ?
JM. La clientèle qui entre chez nous ne s’attend pas à la moindre erreur de notre part, notamment au niveau du service : cela nous oblige à nous engager dans toutes les formations existantes, à tous niveaux, pour mieux répondre à ses attentes.

JA. Comment abordez-vous la problématique Internet au sein du centre Porsche ?
JM. Notre clientèle, et c’est souvent le cas chez Porsche, tient à être informée en premier et à être au courant de tout ce qui se dit sur la marque. Cela nous oblige à être réactifs sur Internet et en particulier sur les réseaux sociaux.
Propos recueillis par Tanguy Merrien