Quand le Top 100 disserte sur la distribution automobile
Le Journal de l’Automobile, parce que c’est aussi sa mission, avait décidé de réunir pour la première fois les cent plus grands groupes de distribution automobile. Pour ce faire, ces grands opérateurs avaient été conviés à assister et à participer à deux tables rondes afin de deviser tous ensemble sur les points chauds qui animent, et préoccupent, aujourd’hui le secteur de la distribution.
En accord avec ces professionnels, il fut donc décidé de débattre sur “La valorisation et la cession du patrimoine”, avant de tenter de définir les grands contours de “La distribution automobile à court et moyen termes”. Deux thèmes pour le moins d’actualité, qui n’ont eu cesse de passionner un auditoire conquis.
Plus technique, la première table ronde mettait aux prises Olivier Lamirault (P-dg du groupe Lamirault et président de la branche VP du CNPA), Jean-Paul Lempereur (P-dg du groupe Lempereur) et Patrick Berchot (Financo et ex du groupe Schuller). Affables, les trois professionnels, maîtres de leurs sujets, ont ainsi rappelé les grands principes de base à respecter et les conditions à remplir pour un distributeur qui souhaite valoriser son patrimoine et, surtout, le céder dans les meilleures conditions : maîtrise de l’immobilier, multimarquisme, constitution de sa holding, relation avec les banquiers, propriété de la clientèle… rien ne fut mis de côté par ces professionnels.
Il en fut de même pour la seconde table ronde portant sur l’avenir de la distribution automobile à court et moyen termes. A nos trois professionnels sont venus se joindre d’autres, tout aussi éminents, à l’instar de Jean-Charles Herrenschmidt (P-dg du groupe Métin), Edouard Colin (P-dg du groupe Colin) et Olivier Guiard-Schmid (P-dg de Powering).
Ensemble, ils ont rappelé les principaux défis à relever très rapidement par le secteur : l’émergence d’Internet, la relation avec les constructeurs, le statut du distributeur, les économies d’échelle, les pôles de compétitivité… La liste n’est pas exhaustive.
De l’avis de tous, spectateurs, participants ou conférenciers, il aurait fallu bien plus d’une journée pour explorer ces thèmes. Preuve que ces tables rondes furent une réussite et qu’il est une nécessité de renouveler l’expérience. A l’année prochaine !
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